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Toute l'actualité de l'histoire présentée par Jean-Christophe Buisson et ses chroniqueurs.

L'invasion de la Russie par les nazis est un choc total pour Staline. Il se rend compte que la Russie occidentale va rapidement tomber et qu'il va perdre ses énormes usines de guerre. Les communistes obligent maintenant les Russes ordinaires à réaliser un miracle sanglant et spectaculaire. Un millier et demi d'usines sont démantelées et transportées vers l'est, soit 1,5 million de camions. 17 millions de travailleurs d'usine sont obligés de partir avec eux. Une nouvelle usine de citernes est construite dans l’Oural - l’Ouralvagonzavod ou Usine de citernes de l’Oural n° 183. C’était la plus grande au monde.

L’une des histoires les plus extraordinaires de l’histoire industrielle est la façon dont les Américains, une fois qu’ils ont été provoqués par la guerre, ont produit davantage que n'importe quel autre pays. Et la société responsable de cette affaire, plus que toute autre, était General Motors.
Hitler n'avait pas peur de l'Amérique. Avant la guerre, dans les années 1930, l'armée américaine était petite : 140 000 hommes. Toute l'armée américaine ne possédait que 80 fusils semi-automatiques. Qui se souciait que l'Amérique entre en guerre ? Le président américain Roosevelt avait besoin d'un miracle. Pour le réaliser, il a fait venir à Washington les dirigeants de General Motors et de US Steel.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Hitler s’appuyait sur trois "super-armes" pour dominer la mer, le ciel et la terre : ses sous-marins, ses bombardiers en piqué Stuka et ses blindés Panzer. La société qui peut prétendre avoir beaucoup fait pour vaincre les trois est le géant britannique de l'ingénierie Vickers-Armstrong.

Cet épisode s'intéresse à l'histoire de la découverte et de l'exploitation des champs pétrolifères de Bakou, dans le Caucase russe, qui a contraint Staline et Hitler à s'affronter lors de la bataille de Stalingrad.

L'histoire regorge d'exemples de dictateurs ayant accédé au pouvoir. Mais quels sont leurs points communs ? Quelles sont les circonstances qui les ont menés à la tyrannie ? Et quelles sont les techniques utilisées par les dictateurs pour arriver au sommet ?
Qu'il prenne le pouvoir ou qu'il exploite le système en place, tout dictateur estime que ses actions sont légitimes.
Le XXe siècle a vu l'arrivée de certains des dictateurs les plus connus de l'histoire, qui ont perfectionné toutes les étapes du contrôle total. Mais avant d'exercer un pouvoir absolu, il faut démolir les structures de pouvoir existantes.

La personnalité d'un individu peut devenir sa force. Pour les dictateurs, les mythes qui les entourent et l'image qu'ils projettent peuvent être utilisés pour prendre le pouvoir et le conserver.
Les gens sont attirés par un dirigeant qui promet de résoudre leurs problèmes, quelqu'un qui peut rétablir la prospérité et protéger la nation contre toutes sortes de menaces.
Les dictateurs véhiculent l'idée qu'ils sont les seuls à posséder les qualités uniques qui peuvent guider la nation à travers sa lutte pour la survie.
Lorsque les conditions sont réunies, un leader fort et décisif peut émerger, mais il y a un cheminement à suivre pour gagner la confiance de la population. Il leur faut se présenter comme un sauveur et se forger un culte de la personnalité.

Les dictateurs ont besoin d'alliés, qu'il s'agisse de les soutenir dans leur ascension au pouvoir ou de maintenir leur emprise sur celui-ci, et ces alliés ne sont pas donnés. Ristournes, blanchiment d'argent, corruption : en suivant l'argent, nous avons un aperçu du monde des dictateurs et des personnes dont ils s'entourent. Les dictateurs du siècle dernier nous ont montré que tout dictateur qui veut rester au pouvoir doit comprendre et maîtriser la puissance de l'argent.

Si le Rassemblement National semble aujourd'hui aux portes du pouvoir, c'est le résultat d'une conquête méthodique sur le terrain du discours politique, amorcée il y a quelques décennies sous les couleurs du Front National. L'histoire d'un parti d'extrême droite qui, lentement mais sûrement, impose ses marqueurs idéologiques, capte l'électorat populaire et pousse la droite à se redéfinir. En parallèle, c'est aussi l'histoire des partis traditionnels qui, entre dénis, récupération et calculs stratégiques, jouent avec le feu et contribuent à la banalisation du discours de leur adversaire.
Ce film riche en archives retrace cette bataille sur cinq décennies. En donnant la parole à des personnalités politiques de tous bords, il explore les moments clés, les ruptures et les ambiguïtés qui ont conduit à la montée en puissance du FN puis du RN, et à la libération progressive du discours d'extrême droite dans le débat public.

Après avoir exploré l’univers des théories conspirationnistes dans la série documentaire C’est un complot, suivons Christophe Bourseiller à la découverte des authentiques complots de l’Histoire.
En effet, si les théories du complot mettent au jour des complots imaginaires, l’Histoire, la vraie, regorge pourtant d’authentiques complots.
De l’assassinat de César à celui d’Henri IV, en passant par la guerre du Kippour, les armes de destruction massive, l’opération Walkyrie, le Watergate et l’attentat du Petit Clamart, nous partons à la rencontre des grands complots de l’Histoire, pour mieux les dévoiler.

Petiot est-il un assassin fou ou un résistant ? Combien de victimes a-t-il tuées ? Comment les attirait-il ? Où se cache-t-il ? Car le docteur est introuvable ! Il faut dire que l’enquête se déroule en plein débarquement de Normandie. Le 6 juin 1944, les troupes alliées mènent la bataille de Normandie qui aboutit à la libération de Paris. Le général De Gaulle triomphe sur les Champs Elysées. Dans cette euphorie, le médecin semble avoir échappé à la justice.

L’un des monuments les plus majestueux de la planète se situe entre l’Europe et l’Asie, en Turquie : Sainte-Sophie d’Istanbul. Pour étudier cet édifice séculaire, les chercheurs s’appuient sur des technologies de pointe afin de percer les mystères de sa construction, parfois invisibles à l’œil nu. Comment son gigantesque dôme et son volume intérieur ont-ils été conçus ? Comment a-t-elle résisté miraculeusement aux séismes ? Les chercheurs tentent de révéler les secrets de ce monument mythique.

Le plus grand édifice religieux construit par l’homme se trouve en Asie, au Cambodge : le majestueux temple d’Angkor Vat. En le scrutant de l’échelle satellitaire, moléculaire et aérienne grâce aux nouvelles technologies, les archéologues éclairent les plus grandes énigmes de ce patrimoine mondial de l’Unesco : comment a-t-il été construit ? Quels sont les secrets de sa longévité ? Pourquoi la cité d'Angkor a-t-elle décliné ? Les chercheurs tentent de percer les secrets de ce temple légendaire.

356 av. J.-C., Ephèse. Le temple d'Artémis brûle ! Selon une légende, un fou aurait mis le feu au toit pour transmettre son nom à la postérité.
La dernière tragédie de la longue histoire de ce sanctuaire ? Non, car si riches par la prospérité de leur ville, les Ephésiens décident de construire un nouveau temple sur les vestiges. Comme le Phénix, le nouveau monument dédié à la déesse Artémis renaît de ses cendres. Il est édifié plus grand et plus luxueux à l'aide de techniques innovantes. Ce sanctuaire rassemble d'importantes activités religieuses, des sacrifices et même de dépôt bancaire. Qu'il s'agisse du richissime Crésus, d'Alexandre le Grand ou des empereurs romains, nombreux sont les visiteurs prestigieux à avoir essayé d'ajouter leurs noms à la gloire du temple. D'autres tragédies comme des inondations, des tremblements de terre et des pillages finissent par détruire le temple qui disparait alors enseveli six mètres sous une nouvelle vallée sédimentaire.
En 1869, après de longues recherches, un ingénieur anglais découvre le site du temple dans un champ. Aujourd'hui, les archéologues creusent encore pour répondre à de nombreuses questions et confronter les textes anciens aux preuves scientifiques.
Des carrières de marbre à l'édification des plus hautes colonnes, nous découvrons les secrets de la construction du temple grâce à la science et aux nouvelles images 3D et nous suivons la quête des archéologues pour retrouver le dernier temple d'Artémis.

Moins connu qu’Auschwitz, Buchenwald ou Dachau, le camp de concentration de Mauthausen, en Autriche, a été l’un des plus durs du Troisième Reich. Autrichiens, Allemands, Polonais, Russes, Français et Espagnols y ont été tués par le travail dans des carrières de pierre, exécutés ou encore assassinés dans la chambre à gaz du camp. Dans cet enfer, un service spécial, le « Erkennungsdienst » avait la responsabilité de prendre des photographies du quotidien pour écrire « l’histoire glorieuse » du Troisième Reich. Ces dernières ont pour la plupart été détruites à partir de 1944, lorsque la défaite nazie s’annonçait.
À Mauthausen, certaines ont échappé à la destruction et après la guerre, des déportés ont présenté au monde des photographies montrant ces crimes contre l’humanité. Ces preuves ont survécu à la guerre grâce au seul courage de quelques hommes. Ils étaient Espagnols. Ils étaient de farouches républicains. Pendant deux ans, au péril de leur vie, ils ont volé ces photos, les ont cachées et les ont exfiltrées du camp dans l’espoir qu’elles servent un jour à livrer un témoignage au monde.
Ainsi, 1000 photographies du camp de Mauthausen ont été dévoilées. Un véritable trésor qui raconte l’innommable mais jette aussi un nouvel éclairage sur les survivants des camps : avant d’être des victimes ils ont surtout été des résistants.

Elles étaient mères, jeunes-filles, résistantes et communistes pour la plupart, des héroïnes anonymes oubliées de l'Histoire. Leur « crime » : avoir dit non à la barbarie nazie.

Seul train de françaises non-juives, envoyé vers le camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, le pays d’où l’on ne revient pas. 230 femmes déportées un matin de Janvier 1943 par le convoi dit des « 31000 », en référence au matricule qui sera tatoué sur leurs bras.

Charlotte, Danielle, Christiane, Lucienne, Madeleine, Marie-Claude et Simone. Les prénoms ordinaires de femmes qui ont osé l’extraordinaire. Des femmes qui, décidées à résister, sont entrées à Auschwitz en chantant La Marseillaise.

De ce voyage vers l’enfer, 49 sont revenues. Elles sont les survivantes d’un groupe qui voulait, plus que tout, rentrer pour raconter. Sans les femmes, la résistance intérieure n'aurait jamais pu exister. Elles étaient chefs de réseaux, agents de liaison, cachaient des clandestins, fabriquaient des explosifs...

Et pourtant, elles ont été rapidement oubliées, l’Histoire n’ayant retenu que l’héroïsme des hommes. Certaines se sont mariées et ont donné la vie après avoir vu la mort. Marie-Claude est devenue l'une des premières femmes élues députées, Charlotte, elle, écrira la « bible », la mémoire du convoi. Toutes sont restées des militantes, des femmes engagées et éprises de justice.

Toute l'actualité de l'histoire présentée par Jean-Christophe Buisson et ses chroniqueurs.