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La "guerre éclair" de l'Allemagne contre la France est explorée à travers des séquences de combat colorisées inédites, des films d'actualités et des témoignages personnels.

Des images de combat colorisées et des archives donnent un aperçu rare de l'invasion de l'Union soviétique par l'Allemagne nazie.

En mai 1944, le génocide nazi connaît son apogée. Près de 424 Juifs hongrois sont déportés et exterminés à Auschwitz-Birkenau. Des images subsistent de ce crime : les clichés pris par Bernhard Walter, un soldat de la SS chargé de photographier les déportés à leur arrivée dans le camp, et que les nazis n'ont pas eu le temps de détruire. Ils sont conservés dans un album déposé à l'Institut international pour la mémoire de la Shoah, à Jérusalem. La plupart des personnes photographiées seront assassinées quelques heures après leur arrivée. Irene Weiss, âgée de 89 ans, s'est reconnue sur l'une des photographies. À l'époque, elle avait 13 ans. Elle raconte cette journée dans ce lieu de mort.

Nous sommes en Allemagne en avril 1945, à quelques semaines de la fin de la guerre en Europe. Sur le front ouest, l'avancée des troupes Alliées s'accompagne de la découverte et de la libération de très nombreux camps de prisonniers de guerre, de camps de travail et de camps de concentration. Les Soviétiques ont déjà découvert, en Pologne, les camps d'extermination de Majdanek en juillet 1944 et d'Auschwitz en janvier 1945. Mais ces événements ont eu peu de retentissement dans les pays alliés. Ce n'est qu'à partir de l'ouverture par les Américains des camps comme Ohrdruf, Buchenwald et Dachau, en Allemagne, que le monde va découvrir l'ampleur de l'horreur nazie. Et l'image va jouer un rôle majeur. En l'espace de quelques semaines, quantité de photographies et de films sont réalisés dans les camps. Pourquoi ? Dans quel but ? Et quelle réalité ces images ont-elles donné à voir ?

Pendant près de 40 ans, jusqu’à la chute du mur de Berlin, la Stasi d'Allemagne de l’Est, l'une des forces de police secrète les plus redoutables au monde, a réuni un vaste réseau d'espions et d'informateurs internationaux, notamment au Royaume-Uni. À la fin de la guerre froide, de nombreux espions de la Stasi opéraient toujours au Royaume-Uni.
A l’aide de dossiers judiciaires récemment déclassifiés, Julie Etchingham révèle certaines des opérations de la Stasi au Royaume-Uni et s’interroge : Pourquoi l’identité de nombreux informateurs britanniques reste-t-elle encore un secret bien gardé alors que l’Allemagne a rendu public ses dossiers il y a déjà 30 ans ?

Ce documentaire sur l’agent double Kim Philby et ses camarades de Cambridge (qui ont inspiré le film "La Taupe" avec Benedict Cumberbatch ainsi que la série à succès "A spy among friends") révèle l’un des réseaux d'espionnage les plus efficaces de l’Histoire. Du Washington de la guerre froide au Moscou contemporain, des ruelles de Beyrouth au palais de Buckingham, cette histoire, véridique, est captivante. Avec les interventions d’experts du MI5, KGB et de la CIA.

Berlin, 1945. Le IIIe Reich vit ses derniers jours.
Parmi ses ultimes combattants des adolescents qui n’ont pas quinze ans. Au vu de leurs maigres armes, de leur inexpérience et du surnombre soviétique, ils ne peuvent espérer l'emporter. Mais quelques années auparavant, ils avaient juré de donner leur vie à Hitler. Ils vont tenir leur promesse et aller jusqu'au bout...
Comment Hitler a-t-il construit entre 1933 et 1945 une relation exclusive avec cette génération évinçant parents, famille, école et église au profit du parti nazi ?
A travers images d'archives colorisées et témoignages d’anciens des Jeunesses Hitlériennes, nous saisirons comment un régime totalitaire est parvenu à transformer des enfants en soldats.

Jean-Christophe Buisson reçoit Charles-Éloi Vial pour « Les lieux de Napoléon » (Perrin) et Michel Dancoisne-Martineau pour « Le dernier Napoléon » (Passés Composés). Eugénie Bastié chronique « Émile de Girardin. Le Napoléon de la presse » d’Adeline Wrona (Gallimard).

1955 : Alain Resnais, à la demande du comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, se rend sur les lieux où des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont perdu la vie. Il s'agit d'Orianenbourg, Auschwitz, Dachau, Ravensbruck, Belsen, Neuengamme, Struthof. Avec Jean Cayrol et l'aide de documents d'archives, il retrace le lent calvaire des déportés.
Cette version est la dernière version du film et sa restauration a été financée par le CNC.

Les quelques images et récits de l’insurrection du ghetto de Varsovie sont légendaires. On en oublie que le soulèvement a été un acte de résistance longuement préparé par des milliers de jeunes militants juifs dont on a souvent perdu la trace, et que les femmes y ont joué un rôle primordial. L’histoire de deux d’entre elles, Cywia Lubetkin et Rachela Auerbach, permet de raviver la mémoire de cet incroyable combat, un peu plus de 80 ans après les faits.

Quelle aurait été la vie d'Anne Frank si elle avait survécu à Auschwitz et à Bergen-Belsen ? Qu'en aurait-il été des espoirs et des rêves dont elle parlait dans son journal ? Qu'aurait-elle pu nous dire sur la persécution, sur les camps de concentration ? Comment aurait-elle interprété la réalité d'aujourd'hui, la résurgence de l'antisémitisme et du racisme nouveau ?
Ce qui est sûr, c'est qu'Anne reste une référence, un miroir à travers lequel les adolescents peuvent apprendre à voir le monde et à se poser des questions. Anne a écrit sur elle-même, sur le sort de l'Europe en flammes, sur le nazisme. Pour confier ses peurs et ses pensées, elle s'est inventé une amie imaginaire appelée Kitty.
Helen Mirren fera découvrir au public l'histoire d'Anne à travers les mots de son journal.

Pionnière du photojournalisme, Gerda Taro a disparu à la veille de ses 27 ans alors qu’elle photographiait la guerre civile espagnole aux côtés des Républicains. Longtemps oubliée, son ombre surgit aujourd’hui des limbes de l’Histoire. Un destin tragique et une œuvre aussi remarquable que méconnue.

Les femmes combattantes de l'armée russe pendant la seconde guerre mondiale : un phénomène militaire quasiment inconnu des occidentaux, voire tabou... Fiction, propagande ou réalité ? La rumeur persistante parle d'un million de jeunes femmes soviétiques qui auraient combattu. La réalité serait plutôt de 520.000 femmes engagées sur le front. L'Ombre d'un doute est parti sur les traces des héroïnes cachées de l'Armée Rouge.

Chaque année, un million de personnes visitent le tombeau de Napoléon sous le Dôme des Invalides. Une manière de perpétuer la légende de l'Empereur, encore acclamé 20 ans après sa mort pour le retour de ses Cendres à Paris. Cependant, le contenu de sa sépulture interroge de nombreux spécialistes. Le corps de Napoléon y repose-t-il vraiment ? Inhumé sur l'île Sainte-Hélène par ses gardes Anglais en 1821, puis exhumé en petit comité en 1840 avant son retour en France, le corps aurait été substitué au nez à la barbe des fidèles de l'Empereur. Les Anglais ont-ils organisé la substitution du corps de Napoléon ?

Toute l'actualité de l'histoire présentée par Jean-Christophe Buisson et ses chroniqueurs.

Abraham Lincoln se tient droit et immobile, à l'endroit où il a conclu un accord avec Dieu. Il se trouve à l'extérieur d'Antietam, la ville où s'est déroulée la bataille la plus sanglante de la guerre de Sécession. Si Abraham gagne la bataille, il a promis à Dieu qu'il libérerait tous les esclaves d'Amérique.

Que faisait Bob Dylan dans une mercerie pour hommes à Stockholm en 1966 ?

La vie et l’héritage d’Olympe de Gouges, femme de lettres déterminée, militante et visionnaire qui bouleversa son époque et dont l’héritage est toujours d’actualité. Née en 1748 et veuve à 18 ans, Olympe de Gouges s’engagea dans les grands débats de son époque : abolition de l’esclavage, justice sociale, égalité des droits, rejet de la peine de mort, égalité entre les sexes. Sa plus grande oeuvre reste la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, un texte avant-gardiste et fondateur du féminisme. Condamnée pour ses opinions politiques, elle fut guillotinée le 3 novembre 1793.

Si la France symbolise aujourd'hui le luxe sur le marché international, elle le doit à Louis XIV et son ministre Colbert. Un passionnant retour sur les débuts d'une aventure mouvementée qui mêle innovation scientifique et technique avec espionnage industriel pour aboutir à la création des industries du luxe en France.

Bruno Solo replonge dans l'histoire des Gaulois. Qui sont-ils ? Pourquoi ont-ils été si longtemps caricaturés ? Et quelle véritable empreinte ont-ils laissée sur la France ?
Dans cette première partie, nous découvrons comment leur héritage affleure dès qu’on observe notre paysage. Car non contents d’être d’impitoyables guerriers ayant accompli l’exploit d’assiéger Rome en 390 avant JC, les Gaulois sont aussi de formidables agriculteurs qui ont dessiné notre territoire. Sur ce territoire qui déborde les frontières naturelles de l’hexagone jusqu’en Belgique, Suisse et en Italie du Nord fleurissent déjà des milliers d’exploitations agricoles. Cet héritage n’est pas seulement rural. Quelques décennies avant le duel final entre César et Vercingétorix, une partie des gaulois s’installe en ville. La guerre des Gaules est déclarée en -58 par César qui prend prétexte de la migration des Helvètes vers les côtes de l’Atlantique pour intervenir en Gaule. Vercingétorix jeune prince arverne alors allié de César participe au début de la guerre aux côtés du Proconsul romain. Ces années d’apprentissage vont lui servir à prendre le pouvoir en terres arvernes en -53 puis à organiser la rébellion gauloise contre son ancien mentor Jules César.

Dans cette deuxième partie, Bruno Solo nous emmène à l’aube de l’année 52. L’heure de la révolte a sonné au cœur de la Gaule. Vercingétorix chef des Arvernes, orateur hors pair, fin stratège devient le généralissime de l’insurrection gauloise. Il opte pour la politique de la terre brulée. Mais il commet l’erreur d’épargner l’oppidum d’Avaricum que César s’empresse de décimer.
Vercingétorix tente alors de rallier tous les peuples gaulois à sa cause et notamment les puissants alliés de Rome : les Eduens. Après l’éclatante victoire de Gergovie, c’est chose faite ! A l’été 52, lors d’un conseil de toutes les Gaules à Bibracte, dans la capitale éduenne, Vercingétorix est confirmé comme chef suprême de la rébellion.
Corent, Alesia, Avaricum ou Gergovie seront pour certaines des hauts lieux de résistance mais elles sont aussi le siège d’un artisanat d’exception. Les outils, les armes et les bijoux gaulois attestent d’une telle maîtrise que certaines de leurs techniques ancestrales sont toujours utilisées aujourd’hui. Les villes gauloises sont reliées par un vaste réseau de voies rectilignes, reprises plus tard par les Romains.
Pour son duel final contre César, Vercingétorix choisit son terrain, un plateau isolé, qui fait figure de forteresse naturelle : Alésia. Au terme d’une lutte acharnée et malgré le secours d’une seconde armée, les Gaulois sont pourtant écraseés par César. Leur chef se rend lors d’une scène mythique. Ainsi prend fin l’indépendance de la Gaule, prélude d’une nouvelle ère pour ce territoire qui deviendra un jour la France

À partir de quelques journaux intimes et de lettres qui nous font entendre la voix des civils allemands, pour l'essentiel des femmes, à travers les images surprenantes enregistrées par les films amateurs tournés au fil des jours et des saisons, ce film en deux parties montre comment la Seconde Guerre mondiale a été vécue en Allemagne loin du front, avant de devenir une citadelle assiégée. Ces destins individuels nous plongent à l’intérieur du pays mis au pas par les nazis, dans la chronique ordinaire de la catastrophe de 1938 à 1945, de l'euphorie collective des premières conquêtes au déluge des bombes alliées, de la soumission à la colère, du crépuscule au désastre de l’Allemagne.

À partir de quelques journaux intimes et de lettres qui nous font entendre la voix des civils allemands, pour l'essentiel des femmes, à travers les images surprenantes enregistrées par les films amateurs tournés au fil des jours et des saisons, ce film en deux parties montre comment la Seconde Guerre mondiale a été vécue en Allemagne loin du front, avant de devenir une citadelle assiégée. Ces destins individuels nous plongent à l’intérieur du pays mis au pas par les nazis, dans la chronique ordinaire de la catastrophe de 1938 à 1945 de l'euphorie collective des premières conquêtes au déluge des bombes alliées, de la soumission à la colère, du crépuscule au désastre de l’Allemagne.

L’histoire des "Liberty Ships" américains est l’une des plus remarquables de la Seconde Guerre mondiale. Lorsque l'attaque surprise de l'Impériale Japonaise contre Pearl Harbor a dévasté la flotte de combat américaine, les États-Unis ont exploité toute sa puissance industrielle et ont propulsé la production de masse de navires vers de nouveaux sommets. Quelques semaines après l’attaque, les chantiers navals américains avaient construit 13 nouveaux navires de guerre et mis en production avec 15 navires de guerre, 11 porte-avions, 193 destroyers et 73 sous-marins. Au cours de la guerre, les chantiers navals américains ont produit plus de 100 000 navires pour la marine américaine. Comme l’avait dit un général japonais, "nous avons réveillé un géant endormi". Les États-Unis ont commencé la guerre avec une flotte deux fois plus petite que la Royal Navy. À la fin, elle sera plus grande que les flottes combinées du monde entier.

Comment l'usine de Lancaster, l'un des plus grands bâtiments d'Europe à l'époque, a contribué à la création d'une arme véritablement décisive dans l'issue du conflit, le bombardier Avro Lancaster.

Bien avant Henry Ford, Samuel Colt est le véritable fondateur de la production de masse. Ironiquement, c'est l'insuffisance de la production industrielle soviétique qui a rendu l'AK47 si efficace.