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Toute l'actualité de l'histoire présentée par Jean-Christophe Buisson et ses chroniqueurs.

Au milieu des années 30, après quinze ans de pouvoir, Mussolini ne se satisfait pas de sa réussite. De plus en plus radical, le « Duce » a une obsession : transformer les Italiens en « hommes nouveaux » et l’Italie en pays guerrier, pour figurer au premier rang des nations. Après avoir combattu la gauche dans les années 1920, puis les Ethiopiens au milieu des années 30, il désigne en 1938 un nouvel ennemi public : les Juifs. Et il s’allie avec Hitler qui, pense-t-il, lui permettra de reconstituer un empire sur les rives de la Méditerranée. Mais l’Italie n’était plus prête à le suivre. La Seconde Guerre mondiale, menée aux côtés de l’Allemagne nazie, fut une longue suite de désillusions pour le « Duce », qui vit tous ses rêves s’effondrer. En juillet 1943, il fut destitué par une partie de ceux qui l’avaient soutenu, et emprisonné sur l’ordre du roi d’Italie. Délivré par Hitler, replié dans le nord du pays, il se contenta d’être la marionnette du Führer jusqu’en avril 1945, à la tête d’un régime fantoche qui multiplia les atrocités. Exécuté par la résistance, son cadavre fut pendu par les pieds à Milan devant la foule, en compagnie de sa maîtresse. Ainsi s’effondrait le mythe Mussolini, l’homme que beaucoup d’Italiens avaient tant aimé.

Elles avaient beau s'appeler « Femmes- Führer », les femmes du parti nazi étaient tenues à l'écart de toute fonction dirigeante importante. Élevées par Hitler et ses hommes à la tête du mouvement, des femmes comme Gertrud Scholtz-Klink, Magda Goebbels, Jutta Rudiger et Leni Reifenstahl ont été chargées de promouvoir la dévotion à « Kinder, Kuche, Kirche » (« Enfants, cuisine, église »). En tant qu'épouses de dirigeants nazis et responsables d'organisations de filles et de femmes, ces Femmes- Führer ont endoctriné la nouvelle génération de bons petits nazis, en soulignant que la maternité et le dévouement familial étaient les tâches les plus importantes que les femmes pouvaient accomplir dans le Troisième Reich. Lorsque le parti nazi a pris le pouvoir, elles ont été les reines de la propagande, souriant joyeusement aux foules pendant que les dirigeants de leur parti privaient les femmes de leurs droits et les forçaient à retourner à la maison.

Lorsque la guerre a éclaté à la fin des années 1930, les femmes, promises à un avenir de ménagères et de mères, ont joué un rôle beaucoup plus actif dans les atrocités commises par le parti nazi, et l'histoire a eu du mal à l'admettre. Alors qu'on s'est contenté pendant des décennies de les considérer comme des ménagères passives ou, au pire, comme des observatrices inconscientes, un regard moderne révèle le rôle bien plus sinistre que les femmes allemandes ont délibérément joué en tant que complices de l'Holocauste. Elles étaient tout autant les instigatrices de l'Holocauste que les hommes. Qu'il s'agisse des secrétaires qui signaient l'arrêt de mort des Juifs, des gardiens des camps de concentration ou des meurtriers de sang-froid dans les territoires occupés de l'Est, une réévaluation de l'histoire montre que certaines des horreurs les plus barbares de l'Holocauste peuvent être attribuées à des femmes comme Pauline Kneissler, Hermine Braunsteiner, Liselotte Meier et la Hyène d'Auschwitz, Irma Grese. Ce sont les diablesses nazies.

Cet épisode traite des servantes d'Hitler et du rôle des femmes dans tous les aspects non seulement du parti nazi, mais aussi de toute la vie politique d'Hitler. Elles n'étaient pas seulement les femmes aryennes idéales du mouvement, ou les secrétaires et les administratrices qui ont facilité l'Holocauste, elles étaient là dès le début, agissant comme le catalyseur de tout ce qu'Hitler accomplirait plus tard dans sa vie. Des femmes riches et conservatrices, des mondaines comme Helene Bechstein et Winifred Wagner, se sentaient menacées par les mouvements progressistes de la République de Weimar. Espérant ramener l'Allemagne à l'époque glorieuse des hommes masculins et des femmes casanières, elles ont soutenu en masse le parti nazi, finançant leurs ambitions politiques tout en apprenant à Adolf Hitler comment passer du statut d'agitateur à celui de politicien avisé, en l'accompagnant parmi les riches donateurs qui allaient propulser son abominable parti dans les stratosphères du pouvoir.

6 juin 1944. D-day. Sur ce moment de l'Histoire où se joue l'issue de la Seconde Guerre mondiale, tout a été dit, raconté, analysé, décortiqué, filmé et refilmé. Et pourtant... Si l'on vous disait que le débarquement n'a été possible que grâce à un mathématicien asocial et antimilitariste dont le rêve était de construire un cerveau artificiel ? Ajoutons que ce rêve insensé, en plus de faire échec aux projets de Hitler, a donné naissance à l'informatique moderne ! Le doux rêveur en question s'appelle Alan Turing et son domaine est la branche la plus fondamentale des mathématiques : la logique. Comment quelqu'un qui n'a vécu que par et pour les idées a-t-il pu avoir un tel impact sur l'histoire et sur le monde ?

En envahissant toute l’Ukraine en février 2022, Vladimir Poutine met un terme à huit ans de négociations autour du conflit au Donbass : une guerre avant la guerre, longtemps ignorée. Ukraine - Chronique d'une guerre annoncée entremêle les récits géopolitiques et intimes pour apporter un nouvel éclairage sur les racines de cette guerre aux portes de l’Europe.

Toute la vérité sur la plus grande chasse à l’homme menée par la CIA. Des premiers officiers qui ont posé le pied en Afghanistan, peu de temps après le 11 septembre, à la nuit où Ben Laden a été tué par la Seal Team, ce documentaire dévoile les secrets de la traque du terroriste le plus recherché de l’Histoire.

Lili Marlène pour le monde entier c’est elle, Marlène Dietrich. Mais Lili Marlène au-delà de ce visage et de cette voix mondialement connue, c’est d’abord une chanson populaire dont le souvenir reste lié à la Seconde Guerre Mondiale, une chanson porteuse de symboles si divers que de nos jours elle peut encore faire peur.

Le déroulement précis des derniers jours de Jésus reste un des plus grands mystères de l’histoire de l’humanité. Pourquoi et par qui Jésus a-t-il été condamné ? Judas l’a-t-il réellement trahit ? Où Jésus est-il enterré ? Marie-Madeleine repose-t-elle à ses côté ? Était-elle son épouse ? D’où viennent les reliques ? Sont-elles des preuves historiques des dernières heures de la vie de Jésus ? Autant de mystères sur lesquels les historiens et les archéologues tentent encore de faire la lumière…

Au sud du Pérou se dresse une cité inca, inhabitée depuis plusieurs siècles mais toujours quasi intacte : le Machu Picchu. Découverte au début du XXe siècle, elle attire chaque année un million de visiteurs, venus des quatre coins du monde pour admirer le savoir-faire de cette puissante civilisation. À plus de 2 400 mètres d´altitude, les Incas ont réussi à sculpter une crête escarpée pour y ériger un chef d´oeuvre d´architecture et d´ingénierie en parfaite harmonie avec une nature spectaculaire... Nichée entre les montagnes, c´est toute une cité qui s´étend sur une dizaine d´hectares et près de 200 bâtiments. Malgré les pluies intenses et les glissements de terrain fréquents dans la région, leurs édifices faits de pierres imbriquées sont toujours debout. Alors qu´ils n´ont pas de système d´écriture à proprement parler, comment les Incas ont-ils réussi à élaborer un système complexe de drainage de l´eau ou à concevoir des bâtiments en fonction de la carte du ciel ? À bâtir cette magnifique cité, qui perdure aujourd´hui encore, malgré plusieurs siècles d´abandon ? Grâce aux meilleurs experts et à des animations 3D spectaculaires, découvrez les secrets de construction du Machu Picchu qui font le génie des bâtisseurs incas.

Les Incas sont venus de nulle part et en quelques décennies, leur empire s'est développé pour devenir le plus grand au monde. Jusqu'à aujourd'hui, les Incas sont entourés de mystères. Comment leur ascension fulgurante a-t-elle pu avoir lieu en si peu de temps ? Et comment une poignée d'Espagnols a-t-elle réussi à faire tomber l'empire ?

Au pied de la Cordillère des Andes, se trouve l'un des déserts les plus arides du globe. Sur ce territoire inhospitalier s’est épanoui il y a 1500 ans l’un des peuples les plus brillants d’Amérique du Sud : les Mochicas, que l’on appelle aussi les Moche. Entre le IIème et le VIIIème siècle, ils ont apprivoisé le désert, et y ont édifié d’immenses pyramides d’adobe : des huacas. Les récentes découvertes de l’archéologue Santiago Uceda dévoilent de nombreuses surprises sur ce peuple incroyable.

Livia Drusilla, première impératrice de Rome et épouse d'Auguste, trace un chemin politique implacable pour assurer la montée sur le trône impérial de son fils Tibère. Sa dynastie, s'enfonce progressivement dans une ère marquée par la terreur politique et les intrigues de pouvoir.
L'histoire de Livia commence dans le tumulte de la fin de la République romaine, peu après l'assassinat de Jules César, qui plonge Rome dans le chaos et les luttes sanglantes pour le pouvoir, entraînant notamment la chute de Cléopâtre et de Marc Antoine. Profitant de cette instabilité, Octave (futur Auguste) et Livia, par des alliances stratégiques, une habile diplomatie et parfois des actions impitoyables, parviennent à consolider leur emprise sur Rome. Octave est ainsi proclamé premier empereur de Rome.

Livie, première impératrice de Rome et épouse d'Auguste, commence à regretter les manigances politiques qui ont permis à son fils Tibère d'accéder au trône impérial. Bien qu'il soit devenu le deuxième empereur de Rome, Tibère s'enfonce dans une paranoïa croissante qui le conduit à instaurer une ère de tyrannie marquée par la répression, la peur et les procès pour trahison. Sous son règne, les institutions républicaines s'effacent peu à peu, tandis que la terreur politique s'abat sur ceux qui osent s'opposer à lui, plongeant l'Empire dans une atmosphère de suspicion et de dépravation morale.

Livia Drusilla, fondatrice d'une dynastie impériale qui a duré un siècle, voit son règne brutalement s'achever. Son petit-fils, Claude, surprend tout le monde en menant Rome à son apogée, avant d'être renversé par la "putain impériale" Messaline et par la mère son successeur, le psychopathe Néron.
Le vieux et fragile Claude a survécu en ne représentant aucune menace pour ses prédécesseurs, mais ce rejeton dédaigné de la dynastie se transforme de bouffon en dieu vivant en conquérant avec succès la Bretagne. Sa plus grande menace demeure son épouse insatiablement infidèle, Messaline, surnommée "la putain impériale".

La Révolution française, et plus précisément la prise de la Bastille le 14 juillet 1789, étaient-elles spontanées, ou faut-il y voir un coup d'État, téléguidé par les loges maçonniques, dans le but de détruire la royauté et de miner la puissance de l'Église ?

Dans cet épisode, Christophe Bourseiller revient sur la théorie selon laquelle le début de la Première guerre mondiale ne serait pas lié aux événements que l’on peut apprendre à l’école… Les forces occultes ont elles sciemment plongé l’Europe dans la guerre en 1914 ? Les responsables secrets ne sont ils au fond que des marchands d’armes… juifs ?

Depuis les années 70, les émirats du Golfe persique connaissent une effervescence sans équivalent dans le monde arabe. Mais les contradictions et la confusion ne sont pas loin, le tout dans un espace géopolitique pour le moins instable.
Cet épisode retrace l’incroyable saga de la métamorphose des émirats jusqu’à la fin du siècle passé. Cent ans d’histoire, des pêcheurs de perles à l’or noir et « l’or bleu » (le gaz), de l’impulsion des « Cheikhs fondateurs » aux projets pour un avenir sans la rente des énergies fossiles.

Charnières entre l’Asie, l’Afrique et l’Occident, les émirats s’affrontent dans une course effrénée pour la prééminence régionale : Doha, Abu Dhabi, Dubaï, mais aussi Sharjah, Ras Al Khaimah... Dans le reste du monde, leurs investissements bousculent les marchés financiers, le transport aérien, l’éducation supérieure, les secteurs de l’art contemporain, du sport, ou des médias. Leurs dirigeants rêvent de prendre la tête d’un nouvel âge d’or pour le monde arabe. Après la tempête financière, parviendront-ils à surmonter leurs contradictions politiques et sociales ?

Pour une partie de la classe politique américaine, faire chuter le dictateur irakien est une obsession. Les attentats du 11 septembre leur offrent une opportunité unique d’y parvenir. Pour justifier la guerre à venir, Washington ment et accuse Saddam Hussein de posséder des armes de destruction massive et d’avoir soutenu les terroristes d’Al Qaïda responsables du 11-Septembre. Après une guerre éclair, la Maison Blanche administre le pays dans l’improvisation. Le chaos s’installe. D’un statut de libérateurs, les soldats américains deviennent des envahisseurs aux yeux des Irakiens. La société irakienne cède à la violence interconfessionnelle : Sunnites et chiites irakiens s’affrontent dans une guerre inédite.

En 2007, en pleine guerre civile, le fantôme de Saddam Hussein, exécuté un an plus tôt pour crime contre l’humanité, plane sur l’Irak. Le Raïs était un dictateur, mais il avait réussi à tenir le peuple irakien composé de Sunnites, de Chiites et de minorités ethniques et religieuses. Les Américains, eux, sont dépassés par la violence qui déchire le pays où le terrorisme islamiste prospère. A coups de millions de dollars, les USA financent les tribus sunnites pour combattre Al Qaïda en Irak et soutenir le nouveau régime. Mais Barack Obama décide le retrait des troupes américaines d’Irak en 2011 et laisse ainsi le champ libre au voisin iranien qui impose son influence. Une seconde guerre civile éclate entre les chiites soutenus par l’Iran et les sunnites dont beaucoup rejoignent à nouveau les rangs d’Al Qaïda en Irak, rebaptisé « Etat Islamique en Irak et au Levant » : Daesh. De l’état irakien, il ne reste alors plus grand chose.

En 1945, le réalisateur John Ford, patron de la Field Photographic Branch, confie à deux jeunes frères, Budd et Stuart Schulberg, une mission spéciale: pister et rassembler les archives des crimes nazis, films et photos, qui vont servir de preuves contre les 24 dignitaires du régime qui doivent être jugés au Procès de Nuremberg.
Commencent alors pour les deux frères trois mois d'enquête à haut risque à travers l'Europe dévastée pour rassembler les preuves en images du plus grand crime de tous les temps, et constituer ainsi le fondement de notre mémoire collective de cette période historique. Le film dévoile les coulisses de cette mission très spéciale, tout en questionnant en profondeur le processus d'écriture de l'Histoire.

Il y a 80 ans, le 20 novembre 1945, s'ouvrait le "plus grand procès de l'histoire" dans une salle d'audience du Palais de Justice, à Nuremberg, en Allemagne. Autrefois berceau des rassemblements de propagande nazie, la ville abrite le procès intenté par les puissances alliées contre 24 des principaux responsables du Troisième Reich, accusés de complot, crimes de guerre et crimes contre l'humanité, ayant notamment entraîné la mort de millions de juifs pendant l'Holocauste. Elaboré à partir de plus de mille extraits d'archives, y compris des séquences filmées de la salle d'audience et récemment numérisées, il s'agit d'un compte rendu cinématographique, immersif et percutant du procès le plus important de l'histoire. Un événement qui a non seulement représenté la naissance des droits de l'homme et façonné le droit international pour toujours, mais qui rappelle les conséquences brutales de l'oppression, de la division et de la haine.

Le 14 mai 1941, 3747 juifs étrangers sont arrêtés par la police parisienne lors de la rafle dite du "billet vert", la première en France. Plus de huit décennies après ce drame, un reportage photo sans équivalent vient d'être miraculeusement retrouvé. Cette centaine de clichés pris par les services de propagande allemands documentent cette matinée au cours de laquelle ces hommes ont été arrêtés et emmenés dans les camps d'internement de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande. Se pencher sur cette trouvaille inouïe, c'est raconter une rafle oubliée en filmant un corpus inédit qui redonne un visage aux premières victimes de l'extermination en France. C'est aussi reconstituer l'incroyable trajectoire d'un homme, passé du camp des bourreaux à celui des victimes.