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Toute l'actualité de l'histoire présentée par Jean-Christophe Buisson et ses chroniqueurs.

A l’automne 1922, Benito Mussolini, instituteur devenu journaliste, fraîchement élu député, s’emparait du pouvoir. Son coup d’État légal, qui commença le 24 octobre à Naples, fut un coup de maître. Devant 40 000 militants du parti fasciste réunis en congrès, il adressa un ultimatum à la fragile monarchie parlementaire italienne : « Ou bien on nous donne le pouvoir, ou bien nous descendons sur Rome ! ». Vêtus de chemises noires et munis de gourdins, ses militants prirent la direction de la capitale. La mythique marche sur Rome était lancée, à l’issue de laquelle il installa un régime totalitaire pour deux décennies. Le premier épisode de ce portrait du « Duce » explore la manière dont Mussolini a conquis le pouvoir et l’a consolidé jusqu’à la guerre d’Éthiopie au milieu des années 30. Populiste dans sa manière de s’adresser aux Italiens et dictateur dans sa façon d’exercer le pouvoir, venu de l’extrême gauche et gouvernant à l’extrême droite, Mussolini inventa une nouvelle idéologie : le fascisme. Aidé par les milieux d’affaires qui voulaient en finir avec la gauche, violent tout en voulant plaire, il promit aux Italiens le retour à la grandeur de Rome et rencontra pendant plusieurs années un indéniable succès, autant en Italie qu’à l’étranger. Tout en allant vers sa chute...

Au milieu des années 30, après quinze ans de pouvoir, Mussolini ne se satisfait pas de sa réussite. De plus en plus radical, le « Duce » a une obsession : transformer les Italiens en « hommes nouveaux » et l’Italie en pays guerrier, pour figurer au premier rang des nations. Après avoir combattu la gauche dans les années 1920, puis les Ethiopiens au milieu des années 30, il désigne en 1938 un nouvel ennemi public : les Juifs. Et il s’allie avec Hitler qui, pense-t-il, lui permettra de reconstituer un empire sur les rives de la Méditerranée. Mais l’Italie n’était plus prête à le suivre. La Seconde Guerre mondiale, menée aux côtés de l’Allemagne nazie, fut une longue suite de désillusions pour le « Duce », qui vit tous ses rêves s’effondrer. En juillet 1943, il fut destitué par une partie de ceux qui l’avaient soutenu, et emprisonné sur l’ordre du roi d’Italie. Délivré par Hitler, replié dans le nord du pays, il se contenta d’être la marionnette du Führer jusqu’en avril 1945, à la tête d’un régime fantoche qui multiplia les atrocités. Exécuté par la résistance, son cadavre fut pendu par les pieds à Milan devant la foule, en compagnie de sa maîtresse. Ainsi s’effondrait le mythe Mussolini, l’homme que beaucoup d’Italiens avaient tant aimé.

Elles avaient beau s'appeler « Femmes- Führer », les femmes du parti nazi étaient tenues à l'écart de toute fonction dirigeante importante. Élevées par Hitler et ses hommes à la tête du mouvement, des femmes comme Gertrud Scholtz-Klink, Magda Goebbels, Jutta Rudiger et Leni Reifenstahl ont été chargées de promouvoir la dévotion à « Kinder, Kuche, Kirche » (« Enfants, cuisine, église »). En tant qu'épouses de dirigeants nazis et responsables d'organisations de filles et de femmes, ces Femmes- Führer ont endoctriné la nouvelle génération de bons petits nazis, en soulignant que la maternité et le dévouement familial étaient les tâches les plus importantes que les femmes pouvaient accomplir dans le Troisième Reich. Lorsque le parti nazi a pris le pouvoir, elles ont été les reines de la propagande, souriant joyeusement aux foules pendant que les dirigeants de leur parti privaient les femmes de leurs droits et les forçaient à retourner à la maison.

Lorsque la guerre a éclaté à la fin des années 1930, les femmes, promises à un avenir de ménagères et de mères, ont joué un rôle beaucoup plus actif dans les atrocités commises par le parti nazi, et l'histoire a eu du mal à l'admettre. Alors qu'on s'est contenté pendant des décennies de les considérer comme des ménagères passives ou, au pire, comme des observatrices inconscientes, un regard moderne révèle le rôle bien plus sinistre que les femmes allemandes ont délibérément joué en tant que complices de l'Holocauste. Elles étaient tout autant les instigatrices de l'Holocauste que les hommes. Qu'il s'agisse des secrétaires qui signaient l'arrêt de mort des Juifs, des gardiens des camps de concentration ou des meurtriers de sang-froid dans les territoires occupés de l'Est, une réévaluation de l'histoire montre que certaines des horreurs les plus barbares de l'Holocauste peuvent être attribuées à des femmes comme Pauline Kneissler, Hermine Braunsteiner, Liselotte Meier et la Hyène d'Auschwitz, Irma Grese. Ce sont les diablesses nazies.

Francisco Franco est considéré par beaucoup comme l'un des dictateurs les plus brutaux de l'histoire européenne. L'Espagne, divisée, est encore marquée aujourd'hui par la dictature franquiste.
En 1936, les troubles politiques ont plongé le pays dans le chaos et une grande opportunité s'est présentée pour un homme dont la carrière semblait avoir suivi son cours depuis longtemps. Le général Franco a été l'instigateur d'un coup d'État qui a conduit à une guerre civile sanglante.

Avril 1939. Trois années de guerre civile sanglante ont fait un demi-million de morts et transformé l'Espagne en un pays totalement différent. Sans l'aide d'Hitler, Franco ne serait jamais arrivé au pouvoir. Les bombardiers allemands de la Légion Condor avaient permis aux nationalistes de sortir victorieux. Des régions entières étaient en ruines. Mais au lieu de montrer sa gratitude, Franco a rendu Hitler furieux...

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les cartes de la politique globale ont été redistribuées. Les Alliés faisaient désormais une distinction claire entre les amis et les ennemis de la démocratie. Une situation qui devint critique pour Franco, puisque l’Espagne vivait alors sous son règne de terreur et que beaucoup voulaient le renverser. Cet épisode explique comment Franco a réussi à rester à la tête du pays alors que le pouvoir s'est réorganisé à travers le monde.

Au milieu des années 50, le succès de la politique étrangère franquiste ouvre de nouvelles perspectives pour l’Espagne. Après des années de stagnation, le pays va maintenant de l’avant. Franco s’en trouve légitimé et la résistance éprouvée. Mais, en même temps que de nouveaux amis, de nouvelles influences se répandent dans le pays. L’Espagne est en train de changer, confrontant le régime à de nouveaux challenges. Combien de temps Franco peut-il continuer à s’agripper au pouvoir ? Le prince Juan Carlos pourra-t-il donner un futur à cette dictature ?

Léonard de Vinci, considéré comme un génie universel, n’a laissé que 12 tableaux authentifiés, aucune sculpture, et quelques carnets de dessins, retrouvés en 1880.
Nous ne savons que peu de choses sur son œuvre, en revanche sa vie personnelle est beaucoup plus documentée…
Mais qui sait que de Vinci était avant tout connu comme un organisateur de fêtes spectaculaires ? Qui connaît la nature exacte de ses relations avec François 1er ?

14 mai 1610 : Henri IV meurt sous les coups de couteau de François Ravaillac, un fanatique catholique. Il est rapidement jugé et exécuté. Très vite des rumeurs de complots circulent.
Principal suspect, le grand rival d’Henri IV, le très catholique Philippe III contre qui la France s’apprêtait à donner une nouvelle guerre. La reine elle-même, Marie de Médicis est suspectée. N’a-t-elle pas toutes les raisons de détester un époux qui la méprise et la trompe sans vergogne ?

Cette série en quatre épisodes retrace l'histoire fascinante des Incas, l'une des civilisations les plus mystérieuses de l'humanité. En quatre épisodes, elle explore l'épopée de ce peuple, des origines à la chute de leur empire.
Le troisième épisode se concentre sur Huayna Capac, l'empereur Inca le plus puissant, réputé pour sa violence. Durant son règne de plus de trente ans, il étend son empire vers le Nord, réprime les rébellions et impose un contrôle strict. Huayna Capac instaure le travail obligatoire, déplace des populations et centralise les richesses à Cuzco.
L'épisode utilise des reconstitutions 3D ultra-réalistes pour illustrer l'âge d'or de l'Empire du Soleil, du Machu Picchu au désert de l'Atacama, en passant par Cuzco et la côte Pacifique.

Cette série retrace l'histoire fascinante des Incas, l'une des civilisations les plus mystérieuses de l'humanité. En quatre épisodes, elle explore l'épopée de ce peuple, des origines à la chute de leur empire.
Dans ce quatrième épisode, nous découvrons le destin fatal des trois derniers souverains Incas, trois frères ayant chacun joué un rôle décisif dans la chute brutale de l'Empire du Soleil.
Les conquérants espagnols débarquent alors que deux fils de l'Empereur décédé se livrent une guerre sans merci. Celui qui incarne le pouvoir impérial, Atahualpa, est capturé par les hommes de Pizarro à Cajamarca, puis tué quelques mois plus tard
Mieux équipés, fins tacticiens, et aidés par des peuples indigènes rebelles, les conquérants vont ensuite rapidement s'emparer de Cuzco. Sous l'impulsion d'un autre frère, Manco Capac 2, quelques Incas vont mener la résistance, mais les espagnols vont détruire l'empreinte des fils du soleil en quelques décennies.
Grâce aux dernières avancées de la science et à des reconstitutions 3D ultra-réalistes, de Cuzco au désert du Chili, en passant par Cajamarca et la côte Pacifique, voici la Chute brutale de l'Empire du Soleil.

Grandeur et mystères des cultures maya, inca et aztèque : grâce à des techniques de pointe, historiens, anthropologues et archéologues nous emmènent dans les coulisses de chantiers de fouilles et livrent des éclairages passionnés sur l’intimité de ces civilisations précolombiennes disparues. Il y a plus de 2000 ans, les Mayas ont construit des cités gigantesques au milieu de la jungle d'Amérique centrale. Ils étaient de brillants inventeurs et ont établi des normes en écriture, en mathématiques et en astronomie. Mais pourquoi les Mayas sont-ils soudainement tombés ?

En très peu de temps, les Aztèques créèrent un immense empire, dont la métropole était une cité-jardin flottante parfaitement organisée sur le plateau mexicain. A sa tête, des rois qui sacrifiaient des humains aux dieux. Cet épisode raconte l'histoire vraie de l'ascension rapide et de la fin tragique d'un peuple unique.

Fin du Ve siècle, Olympie. Des soldats viennent démonter la figure imposante de Zeus. Olympie est connue pour ses jeux antiques, mais le site était aussi un sanctuaire pour des dieux et notamment Zeus. 8 siècles après sa construction, sa statue d'or et d'ivoire est sur le point de quitter le sanctuaire déserté. Elle fait partie des statues les plus mystérieuses de l'Antiquité : les sculptures chryséléphantines, figures géantes protégés à l'intérieur de temples massifs. Aucune d'elles n'a survécu.
Le célèbre sculpteur Phidias fut appelé pour faire doter le temple de Zeus à Olympie de la plus massive des statues. Les auteurs antiques comme Pausanias ont donné de bonnes descriptions de la statue et de rares pièces de monnaie présentent une image du dieu. Mais de nombreux aspects de la statue de Phidias restent mystérieux. Quels éléphants ont été tués pour leur ivoire? Quel or a été utilisé pour couvrir les vêtements ?
Après la fin des Jeux Olympiques antiques, le sanctuaire devient un village chrétien, puis est détruit par des tremblements de terre et des invasions. Enfin, deux rivières recouvrent le site sous des mètres de limon. Après 150 ans d'exploration débutée par les Anglais et les Français, l'Institut archéologique allemand creuse encore Olympie et étudie l'architecture du temple. Découvrons les secrets de la construction du monument grâce à la science et aux nouvelles images 3D.

Répondre aux thèses complotistes sur le fond, pour permettre de redresser la vérité historique : Tel est l'objectif fondamental de la série C'est un complot ! De la mort de Lady Di à la maladie du SIDA en passant par la possible survie d'Hitler, il s'agit d'examiner objectivement les principales théories du complot, à l'aide d'experts et de documents, en une enquête pleine de suspense et de rebondissements...
Depuis 2003, date à laquelle le vice-président américain Al Gore a lancé la thématique du réchauffement, nombreux sont les climato-sceptiques qui pensent qu’il s’agit d’un complot et que le climat ne se réchauffe aucunement.

L’épidémie de SIDA, qui a causé la mort de 25 millions de personnes entre 1981 et 2006, a-telle été sciemment provoquée ? Selon certaines théories, il s’agissait de tuer tous les Africains, puis tous les homosexuels, dans le but d’édifier un nouvel ordre mondial. Qu’en est-il ?

Qui étaient les proches d'Hitler qui lui ont permis de prendre le pouvoir, le conserver et mettre en place son régime de la terreur ?
Le troisième épisode suit les traces de Rudolf Hess. Figure emblématique du régime nazi, il incarne la loyauté absolue envers Hitler. D'abord confident silencieux, il devient son adjoint, se distinguant par son fanatisme et son intransigeance. Sa carrière le propulse au cœur du pouvoir jusqu'à un acte apparemment irrationnel qui met tout en péril. Ce geste, loin d'être désespéré, révèle sa foi profonde dans le système qu'il sert. Hess brouille les frontières entre obéissance et mise en scène personnelle, naviguant entre appareil du parti, propagande et vie privée. Son parcours offre un aperçu fascinant de la psyché d'un homme convaincu jusqu'au bout d'agir pour le bien, malgré sa déchéance finale.

Qui étaient les proches d'Hitler qui lui ont permis de prendre le pouvoir, le conserver et mettre en place son régime de la terreur ?
La quatrième épisode part sur les traces d'Albert Speer. Figure emblématique du régime nazi, il incarne le charme et l'éducation. Son ascension d'architecte à confident d'Hitler résulte d'une habile autopromotion et d'une quête effrénée du pouvoir. Concepteur des décors du culte du Führer et de projets pharaoniques comme "Germania", il devient le maître de l'armement. Derrière son élégance se cache un co-organisateur froid de l'appareil d'extermination nazi. Après 1945, il se présente avec succès comme un intellectuel repenti. Speer a profondément influencé l'image d'après-guerre, mais l'idée du "bon nazi" n'est qu'un mensonge habilement construit. Son impact révèle sa manipulation de l'histoire.

Qui étaient les proches d'Hitler qui lui ont permis de prendre le pouvoir, le conserver et mettre en place son régime de la terreur ?
Le premier épisode part sur les traces de Joseph Goebbels. Ce dernier ne veut pas seulement écrire l'histoire : il veut la dominer. Avec une plume acérée et une langue bien pendue, il se fraye un chemin depuis sa position d'outsider jusqu'au cercle le plus proche du pouvoir dans l'État nazi. Il façonne l'image d'Hitler, manipule les masses, se présente comme un père de famille et un intellectuel et devient un défenseur acharné de l'idéologie national-socialiste. Ses discours sont des attaques minutieusement calculées contre la raison et l'humanité. Goebbels utilise la radio, le cinéma et les journaux comme des armes. Grâce à son influence sur la culture, les médias et le public, il façonne l'état d'esprit du pays et prépare le terrain pour la persécution, la guerre et l'extermination. Un homme dont le pouvoir réside dans les mots et dont l'influence se fait encore sentir aujourd'hui.

Qui étaient les proches d'Hitler qui lui ont permis de prendre le pouvoir, le conserver et mettre en place son régime de la terreur ?
Le deuxième épisode dresse le portrait d'Hermann Göring. Il porte des médailles, pose avec des lions, distribue des cadeaux et est en même temps au centre d'un régime brutal. Göring est le plus puissant complice d'Hitler, un acteur central de la direction nazie qui sait se faire aimer du peuple et s'imposer dans les cercles du pouvoir. En tant que chef de l'armée de l'air, il organise des bombardements et, en tant qu'expert en armement, il fonde sa propre entreprise publique. Sa soif de trésors artistiques est sans limite, son absence de scrupules politiques ouvre la voie au meurtre et à la terreur. Mais plus la guerre dure, plus sa perte de contact avec la réalité devient évidente. Entre mise en scène, violence et perte de contrôle, apparaît un homme qui croit en sa grandeur jusqu'au bout et tombe plus bas que beaucoup d'autres.

Les empires des Hohenzollern, des Habsbourg, des Ottomans et des Romanov dominent l'Europe. Trois empires étaient vieux de plusieurs siècles, les Habsbourg, de 50 ans seulement. Aussi, lorsque le nationalisme slave se développe, les Habsbourg sont désireux de l'éradiquer. Les choses tournent mal lorsque, lors d'une mission diplomatique à Sarajevo, l'archiduc François-Ferdinand, de la maison des Habsbourg, est assassiné par le nationaliste slave Gavrilo Princips.
Il fallait plus que la mort d'un membre de la famille royale européenne pour déclencher une guerre mondiale, mais l'Europe s'efforçait de conclure des alliances et de jeter les bases de ce qui allait arriver. Une alliance entre la France et la Russie qui, avec la participation britannique, était connue sous le nom de Triple Entente. La Triple Alliance, qui réunit l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie, constitue le contrepoids. Et bien que le ministre britannique des Affaires étrangères, Sir Edward Grey, ait dit à Winston Churchill qu'ils lanceraient un ultimatum à l'Allemagne pour qu'elle cesse d'envahir la Belgique, même lui concède que la guerre est inévitable.
Ainsi, le destin du monde a été décidé par une petite poignée d'hommes et le monde est entré en guerre.

La Première Guerre mondiale s'accompagne de tranchées, de gaz toxiques, d'artilleries à tir rapide, de mitrailleuses, de chars et d'avions. Alors que les hommes devaient endurer les combats et les conditions extrêmes, les civils devaient faire face aux pénuries alimentaires et aux bombardements dans leurs villes. De Verdun à la Somme, des hommes ont été perdus des deux côtés. Les empires qui dominaient au départ ont commencé à s'effondrer, l'Allemagne et l'Angleterre revendiquant la supériorité de leurs alliances.
L'insidieux nettoyage ethnique fait son apparition avec le génocide arménien et le jeune Adolf Hitler en prend note. La Russie embrasse la révolution alors que les Romanov et d'autres empires s'effondrent et que la Première Guerre mondiale s'achève amèrement. Le vainqueur remporte le butin et le traité de Versailles est utilisé au profit de la Triple-Entente avec des réparations massives dues par les Allemands. Ainsi, dans une tentative de paix, les législateurs et les dirigeants préparent déjà le terrain pour la Seconde Guerre mondiale.

Dans le sillage de Versailles, les "Quatorze points" du président américain Woodrow Wilson posent les bases de la Société des Nations... mais son créateur et son pays n'y adhèrent pas. L'Empire des Habsbourg, dévasté, devient plusieurs pays avec des unités politiques distinctes et des réparations qui leur sont imposées.
Les Japonais quittent Versailles avec un goût amer dans la bouche après le rejet de leur clause d'égalité raciale et les Italiens quittent également la conférence sans être satisfaits de son résultat. Les politiciens et les chefs militaires mécontents en prennent note et les graines de la Seconde Guerre mondiale sont semées bien des années plus tôt. Grâce à la révolution, Staline devient le chef des bolcheviks, et à Munich, le parti ouvrier allemand prend un nouveau nom : Nationalsozialistische Deutsche Arbeiter, ou "nazi" comme on l'appellera plus tard. Son attraction principale est un seul homme, Adolf Hitler.

L'ère du jazz a été une période d'hédonisme pour certains, pour d'autres, ce n'était qu'une simple note secondaire alors que la guerre se poursuivait dans leur esprit et leur cœur. La Dépression tenait le monde sous son emprise, et tandis que la plupart des pays luttaient, d'autres en profitaient pour poursuivre leur quête de territoires. L'incident de Mandchourie a vu le Japon envahir la Chine et s'emparer de la Mandchourie, ce que certains experts considèrent comme le véritable début de la Seconde Guerre mondiale. Mais celle-ci avait-elle vraiment pris fin ?
En Allemagne, un Hitler ambitieux cherche à obtenir la chancellerie et commence à façonner le cours de l'histoire. Déjà, des livres sont brûlés en Allemagne et en Russie, Staline façonne son héritage à travers l'Holodomor en Ukraine et d'innombrables autres actes de mort et de destruction. Alors que le président américain Franklin Delano Roosevelt tente de sortir le pays de la dépression, le monde vacille au bord d'une nouvelle guerre mondiale.