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Toute l'actualité de l'histoire présentée par Jean-Christophe Buisson et ses chroniqueurs.

Cette série documentaire inédite s’intéresse à un sujet rarement traité à la télévision : l’histoire méconnue de l’industrie de l’armement. Une guerre ne se gagne pas sans balles, acier, avions ou encore nourriture, et cette industrie a été plus que déterminante en 1939-1945. Des grandes industries automobiles aux industries de la Grande Guerre, découvrez comment la guerre a été fabriquée ! Dans cet épisode, nous découvrons l'histoire de Rolls Royce.

Cette série documentaire inédite s’intéresse à un sujet rarement traité à la télévision : l’histoire méconnue de l’industrie de l’armement. Une guerre ne se gagne pas sans balles, acier, avions ou encore nourriture, et cette industrie a été plus que déterminante en 1939-1945. Des grandes industries automobiles aux industries de la Grande Guerre, découvrez comment la guerre a été fabriquée ! Dans cet épisode, nous découvrons l'histoire du porte-avions Enterprise.

Cette série documentaire inédite s’intéresse à un sujet rarement traité à la télévision : l’histoire méconnue de l’industrie de l’armement. Une guerre ne se gagne pas sans balles, acier, avions ou encore nourriture, et cette industrie a été plus que déterminante en 1939-1945. Des grandes industries automobiles aux industries de la Grande Guerre, découvrez comment la guerre a été fabriquée ! Dans cet épisode, nous découvrons l'histoire de Skoda.

Cette série documentaire inédite s’intéresse à un sujet rarement traité à la télévision : l’histoire méconnue de l’industrie de l’armement. Une guerre ne se gagne pas sans balles, acier, avions ou encore nourriture, et cette industrie a été plus que déterminante en 1939-1945. Des grandes industries automobiles aux industries de la Grande Guerre, découvrez comment la guerre a été fabriquée ! Dans cet épisode, nous découvrons l'histoire de Porsche.

En 2024, Act Up-Paris, l’association militante de lutte contre le sida issue de la communauté homosexuelle française, aura 35 ans. Tout au long de son histoire, Act Up inventa une nouvelle manière de militer, provocante et radicale ; sortit les séropositifs et la communauté gay de l’invisibilité ; obligea les pouvoirs publics et les labos pharmaceutiques à prendre l’épidémie au sérieux et, grâce à son travail d’information et de prévention, sauva de nombreuses vies… ce qu’elle continue de faire aujourd’hui, au moment où un relâchement généralisé de la jeunesse laisse craindre un regain épidémique… Pour la première fois, à l’aide d’archives entièrement inédites et avec la participation exceptionnelle de celles et ceux qui ont fait Act Up, un récit documentaire exhaustif raconte l’histoire, terrible et magnifique, d’Act Up-Paris.

L’histoire poignante de la lutte contre le sida en France, de la découverte du virus en 1983 par l’équipe de chercheurs de l'Institut Pasteur, emmenée par Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi, aux traitements actuels, en passant par les campagnes de prévention tardives ou trop timorées des pouvoirs publics.

Alors qu'un nouveau virus mortel se répand à une vitesse alarmante aux Etats-Unis, un homme est pointé du doigt pour avoir apporté la maladie sur le continent. L'histoire de Gaétan Dugas, alias "Le Patient Zéro", s'étend des années 1970 à nos jours et est une parfaite représentation du microcosme de l'évolution du sida en Amérique et de la réponse du pays à cette maladie.
Au début des années 1980, on savait peu de choses sur cette épidémie mondiale, si ce n'est qu'elle semblait surtout toucher les hommes homosexuels. L'Amérique était alors en proie à la peur et à l'incertitude et, dans la course aux réponses, Gaétan Dugas allait être connu et diffamé sous le nom de "Patient Zéro". Explorant des thèmes d'actualité comme la peur, la diabolisation de l'inconnu et le danger des fake news, ce documentaire mélange histoire sociale et enquête scientifique.

Dans cette nouvelle collection de documentaires, seul, sur la scène du théâtre de la Tour Eiffel, Franck Ferrand nous embarque dans des histoires incroyables en nous contant, dans chaque épisode, les dernières heures d’un personnage ou d’un événement emblématique.
Dans cet épisode, les projecteurs se dirigent vers une tragédie historique marquante, la bataille de Diên Biên Phu. À travers une narration captivante, Franck Ferrand décortique les pièges complexes qui ont conduit à cet événement dévastateur, offrant un regard approfondi sur les dernières heures de Diên Biên Phu. L'émission utilise la mise en scène élégante du théâtre pour recréer l'atmosphère tendue de cette bataille en 1954. Franck Ferrand plonge les téléspectateurs dans les stratégies militaires, les choix politiques et les circonstances qui ont abouti à cette défaite significative pour les forces françaises.

Le 10 mai 1774, Louis XV s’éteint à Versailles. Le transport de sa dépouille jusqu’à la basilique de Saint-Denis se fait de nuit, en toute discrétion. Le cercueil est jeté dans un carrosse de chasse, lequel n’est suivi que par une quarantaine de gardes et une poignée de pages porteurs de flambeaux. Après cinquante-neuf ans de règne, Louis XV rejoint son tombeau dans une apparente indifférence.
Le règne de Louis XV, intronisé à l’âge de 5 ans, a pourtant commencé dans un éclat extraordinaire ; il fut un souverain à la beauté célébrée, et un monarque intelligent. A tel point que ses sujets le surnommèrent même « le bien-aimé ».
Comment Louis XV est-il devenu ce monarque mal aimé, décrié, sur lequel le pire a été colporté ?
Il était un grand amateur et consommateur de femmes, au point qu’on les dit responsables de sa chute. Infidèle à la reine, il avait de nombreuses maîtresses ainsi qu’un goût prononcé pour les jeunes filles et les prostituées. Il se permettait également de refuser certains devoirs religieux. Cette désinvolture et cette conduite débauchée ont scandalisé la Cour et le peuple, au point que Louis XV a été totalement rejeté.
Qui sont ces femmes ? Qui les a placées auprès du monarque ? A quelles fins ? Derrière chaque maîtresse de Louis XV se nouent des intrigues, se cache un scandale… Les femmes ont-elles perdu le roi très chrétien ? Il y a là l’ombre d’un doute !

Lorsque le film « Titanic » est sorti en 1997, les spectateurs ne se sont pas déplacés pour voir Kate Winslet et Leonardo DiCaprio. Ils sont venus voir le spectacle qu’offrait un vaste navire en perdition ! Aucune histoire maritime n’a autant captivé l’imagination du grand public. Mais il y en a eu bien d’autres….
« Les paquebots perdus » revient sur la conception et l’histoire des plus grands paquebots du monde mais aussi, sur la disparition de plusieurs d’entre eux. Des icônes Art déco aux symboles des dictatures fascistes, des bateaux transportant des migrants aux palais flottants de luxe, ces navires extravagants comptaient parmi les objets en mouvement les plus étonnants jamais réalisés. Ils ont repoussé les limites de l’ingénierie et du design et incarnaient le savoir-faire de leur pays d’origine. Un à un, ils ont tous disparu, parfois dans des circonstances tragiques et souvent mystérieuses. A l’aide d’images souvent inédites, d’interventions d’experts et d’historiens renommés, cette série relate l'histoire de ces incroyables navires et revient, minute par minute, sur la catastrophe qui les a frappés.

Lorsque le film « Titanic » est sorti en 1997, les spectateurs ne se sont pas déplacés pour voir Kate Winslet et Leonardo DiCaprio. Ils sont venus voir le spectacle qu’offrait un vaste navire en perdition ! Aucune histoire maritime n’a autant captivé l’imagination du grand public. Mais il y en a eu bien d’autres….
« Les paquebots perdus » revient sur la conception et l’histoire des plus grands paquebots du monde mais aussi, sur la disparition de plusieurs d’entre eux. Des icônes Art déco aux symboles des dictatures fascistes, des bateaux transportant des migrants aux palais flottants de luxe, ces navires extravagants comptaient parmi les objets en mouvement les plus étonnants jamais réalisés. Ils ont repoussé les limites de l’ingénierie et du design et incarnaient le savoir-faire de leur pays d’origine. Un à un, ils ont tous disparu, parfois dans des circonstances tragiques et souvent mystérieuses. A l’aide d’images souvent inédites, d’interventions d’experts et d’historiens renommés, cette série relate l'histoire de ces incroyables navires et revient, minute par minute, sur la catastrophe qui les a frappés.

Le 30 août 2011, des chercheurs annonçaient la découverte d'un bâtiment exceptionnel sur le site romain de Carnuntum, à quelques dizaines de kilomètres de Vienne : une école de gladiateurs. Vieux de 1 700 ans et d'une superficie de 11 000 mètres carrés, ces vestiges constituent un site unique au monde. Les premières investigations ont permis d'identifier des hébergements, des zones d'entraînement, des cages, des salles de massage, des bains mais aussi un cimetière. Ce complexe est l'occasion unique d'en apprendre plus sur la réalité des gladiateurs de l'Empire romain. Logés dans des cellules de 5m², qui étaient-ils, comment vivaient-ils ?

Défendant l’entrée en Provence depuis plus de 400 ans, la citadelle de Sisteron est une forteresse à la silhouette unique, qui ne fait qu’un avec le roc. Gardienne d’une porte naturelle aux proportions titanesques, elle est construite de part et d’autre d’une arête rocheuse particulièrement abrupte. Mais alors, comment les bâtisseurs ont-ils réussi à transformer cette contrainte en atout ? Quelles techniques ont-ils employé ?

C'est une affaire criminelle qui ébranla la jeune République fédérale d'Allemagne de l'après-guerre. En 1957, Rosemarie Nitribitt, âgée de 24 ans, est retrouvée assassinée dans son appartement de Francfort. La victime est une célébrité : prostituée de luxe dans la haute société, elle comptait parmi ses clients de puissants industriels et hommes politiques de premier plan. Cette femme qui fascinait autant qu'elle scandalisait a-t-elle été victime de la jalousie meurtrière de l'un d'entre eux ? Ou était-elle impliquée dans des affaires d'Etat ? Son meurtrier n'a jamais été retrouvé. Cold Case rouvre l'affaire.

Le 11 avril 2019, seize massives sculptures de cuivre représentant les douze apôtres sont retirées de la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris, en rénovation depuis un an. La désinstallation doit permettre aux équipes de restauration d’accéder au sommet de la flèche. Des travaux considérables filmés par les équipes de TF1. Ce jour-là, Michel Izard et son caméraman sont les dernières personnes à filmer la charpente de la flèche avant qu’elle ne succombe aux flammes le 15 avril 2019.

Le 15 avril 2019, un incendie ravage la cathédrale Notre-Dame de Paris, détruisant sa charpente, sa toiture et sa flèche sous les yeux choqués des passants. Arrivé sur les lieux, Emmanuel Macron prononce une allocution : il s’engage à rebâtir le monument.

Au sud de l'Angleterre, des preuves confirment l'invasion de Vikings. Durant la construction d'une autoroute en 2009, une tombe fut découverte. À l'intérieur s'y trouvent 54 squelettes humains et des crânes datant de l'époque romaine. Les corps retrouvés sont ceux d'hommes dont la plupart n'avaient pas plus de 30 ans. Ce documentaire décrit le travail de l'archéologue Tim Sutherland qui va examiner les squelettes afin d'établir la vérité.

Comment et pourquoi 41 jeunes et vigoureux Suédois ont-ils pu mourir ? Deux navires datant de l'Âge viking ont été retrouvés enfouis à Salme, en Estonie entre 2008 et 2012. Datant d'environ 750 après J-C, il s'agit là des plus anciens navires vikings connus à avoir traversé la mer Baltique et des plus anciens exemples de bateaux tombes. Les analyses montrent que l'émail des dents des défunts, et la présence d´objets exotiques, semblent désigner la région de Stockholm comme potentielle terre natale.

À Oseberg, en Norvège, un navire viking incroyablement bien conservé et contenant un grand nombre d'objets façonnés par l'Homme a été découvert dans un petit caveau funéraire. Bien que le navire et ses trésors soient remarquables, ce sont les ossements humains retrouvés enterrés avec le bateau qui ne cessent d'intriguer les archéologues. Ils découvrent les secrets d'un rite propre à cette civilisation scandinave.

Un regard inédit sur l’histoire de la sorcière à travers les siècles qui nous révèle comment ce personnage mythique, historique, artistique et même politique, fait un retour fulgurant dans le champ du féminisme contemporain.
Émergeant à la jonction du Moyen Âge et de la Renaissance, le mythe de la sorcière se situe au croisement de réalités historiques et de fantasmes d’une époque ébranlée et angoissée. Les sorcières étaient considérées comme des femmes indépendantes et puissantes qui défiaient les normes patriarcales de leur époque. Guérisseuses, sage-femmes, vieilles femmes, marginales, prostituées… Toute femme qui défiait les attentes patriarcales devenait une cible.
En 200 ans, c’est ainsi près de 100 000 femmes qui seront accusées, condamnées et brûlées par les autorités religieuses et civiles.
Ce féminicide de l’Histoire démontre comment la peur de l'inconnu, la misogynie, la rivalité sociale, la rumeur ont pu conduire à de telles atrocités.
Le documentaire montre également l’évolution de l’image de la sorcière, du dernier procès en 1782 jusqu’à aujourd’hui, car la mise à mort des femmes sous prétexte de sorcellerie est encore une réalité de nos sociétés.
La lutte féministe contemporaine s'inspire de cette icône, pour remettre en question les structures de pouvoir patriarcales et les normes sociales oppressives.
Sorcières, le premier féminicide de l'Histoire nous plonge ainsi profondément dans la nature complexe de la chasse aux sorcières. Mais plus encore, il propose un regard sur notre époque car l’histoire des sorcières d’hier fait écho aux courants qui traversent la société aujourd’hui.

Et si les hommes n’avaient pas été les seuls à chasser pendant l’âge de pierre ? De récentes découvertes archéologiques réalisées dans le monde entier ont bouleversé les idées reçues sur la répartition des rôles entre les hommes et les femmes dans l'histoire. Elles ont révélé, entre autres, l'existence de femmes vikings ou encore l'absence de hiérarchie liée au genre avant la révolution agricole du néolithique.

L'ère du jazz a été une période d'hédonisme pour certains, pour d'autres, ce n'était qu'une simple note secondaire alors que la guerre se poursuivait dans leur esprit et leur cœur. La Dépression tenait le monde sous son emprise, et tandis que la plupart des pays luttaient, d'autres en profitaient pour poursuivre leur quête de territoires. L'incident de Mandchourie a vu le Japon envahir la Chine et s'emparer de la Mandchourie, ce que certains experts considèrent comme le véritable début de la Seconde Guerre mondiale. Mais celle-ci avait-elle vraiment pris fin ?
En Allemagne, un Hitler ambitieux cherche à obtenir la chancellerie et commence à façonner le cours de l'histoire. Déjà, des livres sont brûlés en Allemagne et en Russie, Staline façonne son héritage à travers l'Holodomor en Ukraine et d'innombrables autres actes de mort et de destruction. Alors que le président américain Franklin Delano Roosevelt tente de sortir le pays de la dépression, le monde vacille au bord d'une nouvelle guerre mondiale.

L'invasion de la Rhénanie par Hitler est un pari qui rapporte des dividendes, car sa poussée vers l'ouest reste incontrôlée. En Espagne, la guerre civile se déroule, alimentée par l'aide des Allemands, des Italiens et des Russes. Au cœur de la guerre se trouve une bataille idéologique : le fascisme contre le communisme, par procuration, le nazisme allemand contre le communisme russe. Et tout comme pour la Rhénanie, les Britanniques restent inactifs et inarticulés alors que les factions européennes se forment et se réalignent.
Puis, le 7 juillet 1937, des coups de feu sont tirés sur le pont de Lugou, à l'extérieur de Pékin. C'est une pièce de théâtre inventée pour justifier l'invasion totale de la Chine par le Japon. Alors que Chamberlain prône l'"apaisement" avec Hitler, ce dernier utilise le pangermanisme pour justifier l'invasion de la Tchécoslovaquie et, finalement, de l'Autriche. Alors que les dirigeants de l'Europe se réunissent dans une tentative artificielle de "paix", la Nuit de cristal annonce à beaucoup les horreurs à venir.

Les alliances étaient essentielles. Après un affront à Munich, les Soviétiques concluent un pacte souhaitable avec les Allemands alors que le monde se précipite vers la guerre. Avec l'invasion de la Pologne, le prétexte de la paix disparaît, car la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne. Avec des pertes précoces dans les Ardennes et à Dunkerque, l'Italie rejoint l'Axe et déclare la guerre, pensant qu'elle sera de courte durée. C'est ce qui s'est passé. Avec la chute de la France en 1940, la victoire semble inévitable pour l'Axe. Mais Churchill a vu l'écriture sur le mur. "La bataille de France est terminée, a-t-il dit. Je pense que la bataille d'Angleterre est sur le point de commencer." Et c'est ainsi que la guerre s'est engagée dans les airs entre la Royal Air Force et la Luftwaffe.
Avec des batailles intermédiaires en Arménie et en Grèce, la guerre d'Hitler à l'Est est retardée. Mais quand elle s'est déroulée, elle a été épique. L'opération Barbarossa. Ce devait être une guerre d'anéantissement, mais l'armée allemande ne s'était pas heurtée aux Soviétiques, avec leur réserve apparemment inépuisable d'hommes. Staline pouvait et avait l'intention de se battre jusqu'au dernier homme. Mais dans un pays de la longueur et de la largeur de l'Union soviétique, la soif de victoire doit être tempérée par la réalité.

50 ans. Le 25 avril 2024, cela fera exactement 50 ans que des capitaines portugais ont clamé haut et fort qu’ils ne voulaient plus de l'Estado Novo, ce régime liberticide incarné de 1933 à 1968 par Antonio de Oliveira Salazar, puis par Marcelo Caetano jusqu’en 1974. 41 ans d'une dictature qui, en l'espace d'une nuit et d'une journée, a volé en éclat. La désormais célèbre "Revolução dos cravos", la révolution des Oeillets, venait d’éclore.
Ce documentaire raconté par Lio, avec l'intervention de l'actrice, chanteuse et réalisatrice Maria de Medeiros, revient sur ce 25 avril si décisif pour le Portugal, tel que ses ressortissants l’ont vécu en 1974, minute par minute.

Si le Parti communiste français n’a pas été le premier parti politique en France à vouloir représenter les ouvriers et à défendre l’idée du socialisme, il est sans aucun doute celui qui a le plus fortement revendiqué ces ambitions. Il s’est longtemps présenté lui-même comme le parti de la classe ouvrière, celui regroupant son avant-garde.
Plus encore, ce qui a fait sa singularité dans le paysage politique français est le fait que –dès ses premières années- il se soit construit comme un parti dirigé, encadré par des militants ouvriers offrant ainsi à une classe sociale largement exclue de la vie politique et de ses institutions la possibilité d’accéder à des fonctions d’élus et à des responsabilités dans la gestion de municipalités, d’associations voir à des postes ministériels. Des figures de dirigeants comme celles de Maurice Thorez, Waldeck Rochet ou encore Georges Marchais sont à cet égard emblématiques.Au delà du monde ouvrier, c’est également à la petite paysannerie et aux classes populaires dans leur ensemble que le Parti communiste a toujours cherché à s’adresser. Lorsqu’à la toute fin des années 60 et des « Trente glorieuses » la société française se transforme brutalement en abandonnant le modèle industriel jusqu’ici dominant, c’est tout le terreau sur lequel le Parti communiste avait construit sa puissance qui se dérobe : la fin de la sidérurgie lorraine est le parfait symptôme de cette mutation et de ses conséquences politiques.
Le brutal déclin du Parti communiste à la fin des années 70 se doit d’être mis en rapport avec ces profondes transformations de la société : désindustrialisation, chômage de masse, évolution des banlieues. Autant de pertes de repères qui ajoutées à l’effondrement du monde soviétique et aux désillusions de l’après 81 mettent à mal les espoirs sur lesquels s’appuyait le projet communiste.