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Toute l'actualité de l'histoire présentée par Jean-Christophe Buisson et ses chroniqueurs.

30 janvier 1933, l’une des dates les plus marquantes du siècle dernier : Adolf Hitler accède au pouvoir en Allemagne. Cette série documentaire inédite enquête sur les enchaînements qui ont mené à ce jour fatidique et aux terribles événements qui ont suivi. Comment Hitler a-t-il réussi à transformer une république en un « État führer » en si peu de temps ? Comment le « conformisme forcé » de la société s'est-il mis en place ? Dans quelle mesure les Allemands ont-ils accepté de rentrer dans le rang ? Jusqu'où s'étendait l'union du « Führer et du peuple » ?
Ce deuxième épisode suit HItler après qu'il ait été élevé au rang de chancelier du Reich le 30 janvier 1933. Il entame alors la destruction définitive de la démocratie et l'instauration d'une dictature totalitaire. « Un peuple, un Reich, un chef » devient le slogan principal des nazis, affirmant qu'un seul pouvoir et une seule opinion doivent régner sur l'État et la société. Ce slogan est suivi d'une « conformité forcée » des États fédéraux, des partis, des médias et des syndicats, ce qui signifie souvent aussi leur « élimination ». Même les militaires ont prêté allégeance à Hitler.

30 janvier 1933, l’une des dates les plus marquantes du siècle dernier : Adolf Hitler accède au pouvoir en Allemagne. Cette série documentaire inédite enquête sur les enchaînements qui ont mené à ce jour fatidique et aux terribles événements qui ont suivi. Hitler avait ouvertement mis l'accent sur sa volonté de paix, mais une fois arrivé au pouvoir, il entraîne ses principaux commandants dans une guerre d'extermination destinée à assurer la suprématie du Reich allemand en Europe et ce que l'on appelle « l'espace vital » à l'Est. Affamer ou tuer des populations entières dans les territoires conquis faisait partie de ce plan meurtrier. Même le pacte de non-agression avec Staline servait avant tout à tromper. Comme toutes les campagnes à venir, l'invasion de la Pologne s'accompagne du mensonge selon lequel l'Allemagne n'a fait que devancer l'ennemi. Dans sa croyance de mégalomane en sa propre infaillibilité, il a de plus en plus occulté la planification militaire.

Cette série documentaire offre une vision complète des SS. Elle nous explique comment s’est formée l'organisation la plus redoutée de l'État nazi à partir d’un petit groupe de voyous. Elle dévoile également la vérité derrière les mythes qui entourent les SS, quelle a été leur action durant la Seconde guerre mondiale et ce qu’ils sont devenus après la guerre. Une série édifiante qui comprend à la fois des analyses d’historiens de renommée internationale, des témoignages de victimes mais aussi des interviews d’anciens SS repentis et de la secrétaire personnelle d’Hitler. La SS - l'incarnation de la terreur et de la mort sous la croix gammée. Ce premier épisode montre l'évolution de la Schutzstaffel, d'un service de sécurité du parti nazi à un instrument global de terreur et de répression. Ce faisant, ce documentaire pose une question centrale : comment des hommes apparemment normaux ont-ils pu devenir des meurtriers de masse ? Qui étaient les bourreaux aux ordres d'Hitler ? Le film s'appuie sur des documents peu connus pour faire la lumière sur la véritable nature de la SS.

Heinrich Himmler - un homme animé par l'idolâtrie germanique, les rêves de colonisation et l’idéologie raciale. Cet épisode montre le chef SS comme ce qu'il était : un nazi convaincu sous l'emprise d'Hitler. Son apparence discrète trompe plus d'un potentiel rival. En réalité, Heinrich Himmler est un tacticien impitoyable, un puissant membre du Reich nazi.

Le 23 août 2023, le chef du groupe paramilitaire russe Wagner, Evgenij Prigožin, meurt dans des circonstances mystérieuses dans un accident d'avion. Malgré cela, les membres du groupe de mercenaires le plus réputé au monde poursuivent leurs opérations dans plusieurs conflits africains, du Mali à la République centrafricaine, de la Libye au Soudan.
Wagner est présent en République centrafricaine depuis 2018. Alors que la majorité de la population se félicite de cette présence, un rapport d'un organisme d'enquête indépendant dénonce la violence et la brutalité des mercenaires du groupe, accusés d'exécutions sommaires, de vols, de pillages et de violences faites aux femmes. Pourtant, la responsabilité de ces crimes contre l'humanité n'a pas été clairement établie.
Ce documentaire explore la réalité déroutante de la République centrafricaine, paradigme de l'expansion russe en Afrique, alors que le continent devient un continent crucial pour l'avenir des équilibres géopolitiques et économiques internationaux.

Dans la poudrière du Caucase, l'Arménie, ancrée dans ses montagnes, ne cesse de lutter pour sa survie. Depuis trente-cinq ans, l'Arménie et l'Azerbaïdjan, qui se disputent les montagnes du Haut-Karabakh, se livrent une guerre sans merci, laquelle a coûté la vie à des dizaines de milliers de victimes. Ce documentaire livre un éclairage passionnant sur l'histoire récente de cette nation, otage du grand jeu entre la Russie, la Turquie, l'Iran et l'Occident. 

28 mars 1972. 103 paysans du Larzac signent le « Serment des 103 ». Un acte fondateur qui signe la naissance de ce groupe de paysans, opposés au projet d’extension du camp militaire de la Cavalerie, annoncé en octobre 1971 par Michel Debré. En 1 an, tout est allé très vite pour ces paysans pieux et conservateurs, bien étrangers jusque-là à tout monde d’agitation. Mais ce refus absolu de vendre leur terre, cet élan unanime de contestation et de résistance, vont déclencher une décennie de luttes acharnées entre le pouvoir en place et cette bande d’irréductibles accrochés à leur plateau. Ce documentaire revient sur cet épisode majeur de la décennie 1971- 1981.

Dès l'annonce de l'assassinat de John F. Kennedy et jusqu'à son enterrement à Washington D.C., quatre jours plus tard, les chaînes de télévision consacrent l'intégralité de leurs programmes au président défunt. Pendant ces journées de deuil national, elles s'interdisent même de diffuser des publicités. Dans l'histoire de la télévision, c'est la première fois que trois grandes chaînes nationales ABC, CBS et NBC travaillent ensemble et offrent aux millions de téléspectateurs des heures de programmes filmés en direct.

En juin 1963, le président des Etats-Unis John-Fitzgerald Kennedy est attendu à Berlin-Ouest pour une visite de cinq jours. A la fin de son séjour, sur la place Rudolph Wilde, il fait un discours devant quelques 400 000 personnes et des caméras judicieusement placées. Une intervention durant laquelle il prononce en allemand une petite phrase devenue célèbre : « Ich bin ein Berliner », (« Je suis un Berlinois »). Analyse de l'impact de cette déclaration lourde de sens en pleine guerre froide.

Depuis plus de 120 ans, la recherche du visage caché derrière le surnom de Jack l’Eventreur est devenue, outre-Manche, un sport national. Les plus grands criminologues s’y sont adonnés – sans pouvoir apporter de solution définitive à l’énigme. Mais aujourd’hui, une thèse neuve et audacieuse vient bousculer leur petit monde ; scandale : son auteur n’est pas un historien britannique ! C’est une femme, extérieure au sérail et – qui plus est – française…

Lili Marlène pour le monde entier c’est elle, Marlène Dietrich. Mais Lili Marlène au-delà de ce visage et de cette voix mondialement connue, c’est d’abord une chanson populaire dont le souvenir reste lié à la Seconde Guerre Mondiale, une chanson porteuse de symboles si divers que de nos jours elle peut encore faire peur.

Coupable d’homicide, marginale, collaboratrice notoire... Sa mort controversée a diabolisé Violette Morris et éclipsé la vie qui précédait. Pourtant, celle que les journaux surnommaient "la plus intrépide sportive de notre pays" était incontestablement une pionnière. Sportive multimédaillée, inspiratrice de Cocteau, terriblement populaire, elle s’affranchit très tôt de toutes les limitations liées à son genre, refusant la féminité que l’époque lui imposait, portant costume et cheveux courts, assumant son homosexualité et son choix de ne jamais enfanter.
Surmédiatisée, elle était au coeur de tous les débats autour de la place de la femme dans l’espace public pendant l’entre-deux-guerres. Rejetée aussi bien par la société conservatrice que par les militantes féministes de son temps, elle incarne une remise en cause de la binarité sexuée, dérangeant tout le monde à l’époque.
De nouvelles recherches proposent aujourd’hui une relecture du destin de celle qui a joué un rôle clé dans l’accès de ses contemporaines au sport, au port du pantalon et au droit de s’affirmer en-dehors de l’ombre d’un homme.

Courir. Sauter le plus haut possible. Frapper dans un ballon. Ces gestes, il y a un peu plus d’un siècle, étaient réservés aux hommes. Avant qu’une Française nommée Alice Milliat vienne tout changer.
Au début du XXème siècle, cette Nantaise voyageuse pose ses valises à Paris pour y faire la promotion du sport pour les femmes, jusque-là cantonnées aux activités ménagères et maternelles. S’opposant à Pierre de Coubertin, elle impose dans l’entre-deux guerres, des Jeux Olympiques Féminins - avec un incroyable succès. Effacée de la grande Histoire comme de la mémoire du sport, Alice Milliat était une sportive passionnée, une pionnière et une combattante qui a su faire oublier les clichés pour valoriser la pratique féminine du sport et donner une place aux femmes dans la compétition.

Vaux-le-Vicomte est sans aucun doute le château le plus légendaire du Grand Siècle. Son architecture innovante et ses quarante hectares de natures intégralement disciplinées par l'homme auraient provoqué la jalousie de Louis XIV et l'arrestation de son ministre des finances, Nicolas Fouquet. Si le film rétablit la vérité quant à ce mythe, il n'en demeure pas moins que la construction du château et de ses jardins monumentaux entre 1652 et 1661 constitua un tour de force, et Vaux un véritable instrument de pouvoir pour l'un des hommes les plus puissants de l'État.
D'abord il y a le château, ses 6400 mètres carrés de surface et une diversité de volumes sans égal jusqu'alors pour un château d'apparat. Avec ses deux façades, l'une convexe, l'autre concave, son grand salon haut et long de 18 mètres, ses combles formidablement diverses et son dôme, Vaux-le-Vicomte fait figure d'aboutissement à une époque où l'architecture est considérée comme le premier des arts. Mais ce château témoigne surtout comme nul autre des capacités techniques des grands entrepreneurs du XVIIe siècle. Grâce à un plan méthodique, son gros œuvre fut réalisé en seulement 13 mois. Côté jardins, les ouvriers ont lutté contre la nature et un sol argileux particulièrement difficile à travailler pour créer ses terrasses. Une tâche complexe. Sur la surface de ces terrasses, Le Nôtre a créé un univers destiné à tromper les sens du visiteur à l'aide de fausses perspectives et de surprises monumentales cachées jusqu'au dernier moment, à l'instar du grand canal de 1 kilomètre de long pour 35 mètres de large. Bâti en pleine guerre contre l'Espagne afin de rassurer les milieux financiers, Vaux incarne autant l'irrésistible ascension de Nicolas Fouquet que sa chute brutale au cours de l'un des règlements de compte politique les plus impitoyable du XVIIe siècle. Une fois Fouquet arrêté, jugé et emprisonné, Louis XIV ne s'y trompera pas et débauchera les bâtisseurs de Vaux-le-Vicomte pour bâtir un autre chef d'œuvre, Versailles.

Louis XIV affirme son pouvoir absolu et sa personnalité. Après avoir été reçu avec faste par son surintendant des finances, Nicolas Fouquet en son château de Vaux le Vicomte, le roi soupçonne son ministre de s’être enrichi sur le trésor royal. Il en conçoit une profonde jalousie. Il fait arrêter Fouquet à Nantes le 5 septembre 1661. Mais le choc de l’arrestation de Fouquet est immense parmi les courtisans qui vont se méfier de ce roi qui vient de révéler une nouvelle facette de sa personnalité...

Avant d’être un roi épris de gloire, Louis XIV est un roi épris de guerre ! Au cours de son règne plus de 37 années de conflits ravagent l’Europe. Son ambition est de poursuivre la politique de ses ancêtres : limiter l’hégémonie des Habsbourg qui encerclent son royaume. Louis XIV veut donc repousser les frontières de la France. Après quelques belles victoires sur les Pays-Bas espagnols, il décide d’attaquer les protestants de Hollande.

S’il ne fait aucun doute que le roi Henri IV a été assassiné par Ravaillac le 14 mai 1610, il est clair aujourd’hui que François Ravaillac n’a été que l’instrument d’une vaste conspiration qui le dépassait.
Quelles étaient les forces qui ont sciemment planifié l’assassinat du roi de France ?
Réponse dans C’est un vrai complot !

Le 14 mars 44 avant Jésus-Christ, chacun sait que Brutus poignarde César. Mais c’est un complot, ourdi par des sénateurs romains qui se font appeler les Liberatores, dont les chefs les plus renommés sont, non seulement Marcus Junius Brutus, mais encore Caius Cassius Longinus.