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L'invasion de la Rhénanie par Hitler est un pari qui rapporte des dividendes, car sa poussée vers l'ouest reste incontrôlée. En Espagne, la guerre civile se déroule, alimentée par l'aide des Allemands, des Italiens et des Russes. Au cœur de la guerre se trouve une bataille idéologique : le fascisme contre le communisme, par procuration, le nazisme allemand contre le communisme russe. Et tout comme pour la Rhénanie, les Britanniques restent inactifs et inarticulés alors que les factions européennes se forment et se réalignent.
Puis, le 7 juillet 1937, des coups de feu sont tirés sur le pont de Lugou, à l'extérieur de Pékin. C'est une pièce de théâtre inventée pour justifier l'invasion totale de la Chine par le Japon. Alors que Chamberlain prône l'"apaisement" avec Hitler, ce dernier utilise le pangermanisme pour justifier l'invasion de la Tchécoslovaquie et, finalement, de l'Autriche. Alors que les dirigeants de l'Europe se réunissent dans une tentative artificielle de "paix", la Nuit de cristal annonce à beaucoup les horreurs à venir.

Les alliances étaient essentielles. Après un affront à Munich, les Soviétiques concluent un pacte souhaitable avec les Allemands alors que le monde se précipite vers la guerre. Avec l'invasion de la Pologne, le prétexte de la paix disparaît, car la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne. Avec des pertes précoces dans les Ardennes et à Dunkerque, l'Italie rejoint l'Axe et déclare la guerre, pensant qu'elle sera de courte durée. C'est ce qui s'est passé. Avec la chute de la France en 1940, la victoire semble inévitable pour l'Axe. Mais Churchill a vu l'écriture sur le mur. "La bataille de France est terminée, a-t-il dit. Je pense que la bataille d'Angleterre est sur le point de commencer." Et c'est ainsi que la guerre s'est engagée dans les airs entre la Royal Air Force et la Luftwaffe.
Avec des batailles intermédiaires en Arménie et en Grèce, la guerre d'Hitler à l'Est est retardée. Mais quand elle s'est déroulée, elle a été épique. L'opération Barbarossa. Ce devait être une guerre d'anéantissement, mais l'armée allemande ne s'était pas heurtée aux Soviétiques, avec leur réserve apparemment inépuisable d'hommes. Staline pouvait et avait l'intention de se battre jusqu'au dernier homme. Mais dans un pays de la longueur et de la largeur de l'Union soviétique, la soif de victoire doit être tempérée par la réalité.

Lorsque de Gaulle appelle tous les Français à le rejoindre, en 1940, il ne se doute pas que c’est depuis le cœur de l’Afrique noire qu’il mènera la reconquête de la métropole.
Alors que l’Europe gronde sous la mitraille, cette poussière d’Empire s’est investie d’une mission insolite : devenir la France. Elle a maintenant une nouvelle capitale : Brazzaville. Au Tchad, au Congo, en Oubangui-Chari, au Cameroun et au Gabon, la petite administration se mue rapidement en une véritable machine de guerre. Diplomates, généraux, journalistes, industriels, Anglais et Américains y côtoieront, le temps d’une guerre, pétainistes reconvertis en F.F.L. et indigènes maquillés en gaullistes.
L’enjeu est capital. Car c’est seulement grâce aux ressources et aux soldats d’Afrique que la France pourra faire croire qu’elle est dans le camp des vainqueurs. Pourtant, tout ne tient qu’à un fil. En effet, sous le vernis de la propagande se cache un régime bricolé en plein cœur de la brousse, où les jeunes membres des F.F.L. s’épanouissent au milieu des domestiques et des plantations, loin de la ligne de front et dans un ennui total.
Alors qu’ils se battent pour leur liberté, ces derniers perpétuent une colonisation à marche forcée. Pour remplir les quotas imposés par l’économie de guerre, les indigènes subiront des cadences inhumaines. Prêts à tout pour vaincre, les Français libres ne perçoivent pas qu’à travers leurs contradictions, ils sont en train de faire naître un immense désir d’indépendance.

Ce documentaire propose de revenir sur les annales du combat pour l'abolition de la peine de mort à travers des archives audiovisuelles mais aussi un décryptage historique, des interviews de grands témoins et un entretien exceptionnel avec Robert Badinter, l’architecte de l’abolition en France.
Quand François Mitterrand est élu président de la République en mai 1981, il va très rapidement mettre en œuvre l’une de ses propositions de campagne : l’abolition de la peine capitale. Le choix de Robert Badinter, avocat engagé contre la peine de mort, comme ministre de la Justice prouvera, d’entrée de jeu, son intention de respecter cet engagement électoral. Ce fut l’aboutissement d’un combat à rebondissement qui a divisé la France pendant près de deux siècles.
Des fondements de la justice, aux prémices du mouvement abolitionniste, du réveil de l’opinion et des intellectuels aux tentatives ratés, des faits divers marquants et de leur conséquences politiques sur les présidents de la Vème république, ce documentaire revient sur tous les faits marquants de ce combat.
Il aborde également, en épilogue, celui qu'il reste à mener pour l’abolition universelle, et expose comment, 40 ans après son abolition et bien qu’étant irrévocable, le sujet de la peine de mort, continue à agiter la société française de manière récurrente.

28 mars 1972. 103 paysans du Larzac signent le « Serment des 103 ». Un acte fondateur qui signe la naissance de ce groupe de paysans, opposés au projet d’extension du camp militaire de la Cavalerie, annoncé en octobre 1971 par Michel Debré. En 1 an, tout est allé très vite pour ces paysans pieux et conservateurs, bien étrangers jusque-là à tout monde d’agitation. Mais ce refus absolu de vendre leur terre, cet élan unanime de contestation et de résistance, vont déclencher une décennie de luttes acharnées entre le pouvoir en place et cette bande d’irréductibles accrochés à leur plateau. Ce documentaire revient sur cet épisode majeur de la décennie 1971- 1981.

De 1969 à 1981, les gaullistes et les communistes, jusqu’alors tout puissants, vont se faire supplanter à droite par les libéraux et à gauche par les socialistes.
Deux vieux militants, un gaulliste et un communiste, suppléés par des intervenants historiens et témoins de l’époque, racontent les bouleversements de cette décennie politique qui a vu disparaître le monde de l'après-guerre et qui a accouché de notre monde actuel…

Voler, peu de rêves humains ont suscité autant d’efforts et de ténacité ! Quelles prouesses ont dû accomplir inventeurs de génie et pilotes pour permettre à l’homme de conquérir le ciel ? Comment les deux guerres mondiales ont-elles précipité le développement de l’aviation ? Conçue comme une fresque épique, LÉGENDES DU CIEL retrace une incroyable épopée de l’aviation.
Dans le premier épisode, intéressons nous aux premiers engins volants faits de bois et de ficelle qui vont devenir petit à petit des armes de guerre. À l’aube du premier conflit mondial, l’aviation n’en est encore qu’à ses début. Mais rapidement l’aviation de reconnaissance devient aviation de combat, impliquée dans des batailles de plus en plus âpres. Les pilotes vont devenir des héros.

Voler, peu de rêves humains ont suscité autant d’efforts et de ténacité ! Conçue comme une fresque épique, LÉGENDES DU CIEL retrace une incroyable épopée de l’aviation.
En 1916, les batailles de Verdun et de la Somme dans lesquelles s’affrontent les trois plus grandes puissances mondiales marquent un grand tournant dans l’histoire de l’aviation militaire. Les premières tactiques militaires aériennes apparaissent et l’industrie aéronautique prend son envol. Le ciel devient un nouveau champ de bataille parcouru par des machines de plus en plus performantes, pilotées par des chevaliers, les As !

Toute l'actualité de l'histoire présentée par Jean-Christophe Buisson et ses chroniqueurs.

226 av. J.-C, Rhodes. Une secousse surprend les habitants : un tremblement de terre frappe l'île ! Les survivants se tournent vers un promontoire où se dresse le symbole monumental de la ville, sa fierté : le colosse. Mais l'immense statue de bronze vacille, se fissure et s'effondre dans un terrible fracas.
Les restes du chef-d'œuvre du sculpteur Charès de Lindos joncheront le sol pendant des siècles. Personne ne verra jamais le colosse debout au-dessus du port de Rhodes à nouveau et même son apparence sera oubliée. Après avoir surmonté un long siège, les Rhodiens avaient construit cette statue impressionnante du dieu Hélios. Bien que de courte durée, le colosse de Rhodes est resté dans l'histoire comme l'une des Sept Merveilles du Monde les plus emblématiques.
En dépit de sa remarquable structure, la statue n'a pas survécu au tremblement de terre qui a détruit Rhodes quelque soixante ans après son achèvement. Il n'y a maintenant plus aucun vestige pouvant restaurer cette structure énigmatique. Elle a pourtant inspiré de nombreux artistes au cours des siècles et continue encore à enflammer les imaginations. En croisant les écrits anciens avec les découvertes archéologiques et l'imagerie numérique, nous pouvons imaginer un aperçu du Colosse et de son histoire.

Fin du Ve siècle, Olympie. Des soldats viennent démonter la figure imposante de Zeus. Olympie est connue pour ses jeux antiques, mais le site était aussi un sanctuaire pour des dieux et notamment Zeus. 8 siècles après sa construction, sa statue d'or et d'ivoire est sur le point de quitter le sanctuaire déserté. Elle fait partie des statues les plus mystérieuses de l'Antiquité : les sculptures chryséléphantines, figures géantes protégés à l'intérieur de temples massifs. Aucune d'elles n'a survécu.
Le célèbre sculpteur Phidias fut appelé pour faire doter le temple de Zeus à Olympie de la plus massive des statues. Les auteurs antiques comme Pausanias ont donné de bonnes descriptions de la statue et de rares pièces de monnaie présentent une image du dieu. Mais de nombreux aspects de la statue de Phidias restent mystérieux. Quels éléphants ont été tués pour leur ivoire? Quel or a été utilisé pour couvrir les vêtements ?
Après la fin des Jeux Olympiques antiques, le sanctuaire devient un village chrétien, puis est détruit par des tremblements de terre et des invasions. Enfin, deux rivières recouvrent le site sous des mètres de limon. Après 150 ans d'exploration débutée par les Anglais et les Français, l'Institut archéologique allemand creuse encore Olympie et étudie l'architecture du temple. Découvrons les secrets de la construction du monument grâce à la science et aux nouvelles images 3D.

Le 30 octobre 1922, les chemises noires de Mussolini défilaient dans les rues de Rome. Deux jours auparavant, Benito Mussolini devenait Premier ministre par un habile jeu politique.
Comment est advenue la marche sur Rome ? Pourquoi l’Italie est-elle restée aussi passive face à la montée du fascisme et à la radicalisation de sa jeunesse ? "Opération : marche sur Rome" revient sur cet acte de naissance symbolique de la nation fasciste italienne.

A l’automne 1922, Benito Mussolini, instituteur devenu journaliste, fraîchement élu député, s’emparait du pouvoir. Son coup d’État légal, qui commença le 24 octobre à Naples, fut un coup de maître. Devant 40 000 militants du parti fasciste réunis en congrès, il adressa un ultimatum à la fragile monarchie parlementaire italienne : « Ou bien on nous donne le pouvoir, ou bien nous descendons sur Rome ! ». Vêtus de chemises noires et munis de gourdins, ses militants prirent la direction de la capitale. La mythique marche sur Rome était lancée, à l’issue de laquelle il installa un régime totalitaire pour deux décennies. Le premier épisode de ce portrait du « Duce » explore la manière dont Mussolini a conquis le pouvoir et l’a consolidé jusqu’à la guerre d’Éthiopie au milieu des années 30. Populiste dans sa manière de s’adresser aux Italiens et dictateur dans sa façon d’exercer le pouvoir, venu de l’extrême gauche et gouvernant à l’extrême droite, Mussolini inventa une nouvelle idéologie : le fascisme. Aidé par les milieux d’affaires qui voulaient en finir avec la gauche, violent tout en voulant plaire, il promit aux Italiens le retour à la grandeur de Rome et rencontra pendant plusieurs années un indéniable succès, autant en Italie qu’à l’étranger. Tout en allant vers sa chute...

Au milieu des années 30, après quinze ans de pouvoir, Mussolini ne se satisfait pas de sa réussite. De plus en plus radical, le « Duce » a une obsession : transformer les Italiens en « hommes nouveaux » et l’Italie en pays guerrier, pour figurer au premier rang des nations. Après avoir combattu la gauche dans les années 1920, puis les Ethiopiens au milieu des années 30, il désigne en 1938 un nouvel ennemi public : les Juifs. Et il s’allie avec Hitler qui, pense-t-il, lui permettra de reconstituer un empire sur les rives de la Méditerranée. Mais l’Italie n’était plus prête à le suivre. La Seconde Guerre mondiale, menée aux côtés de l’Allemagne nazie, fut une longue suite de désillusions pour le « Duce », qui vit tous ses rêves s’effondrer. En juillet 1943, il fut destitué par une partie de ceux qui l’avaient soutenu, et emprisonné sur l’ordre du roi d’Italie. Délivré par Hitler, replié dans le nord du pays, il se contenta d’être la marionnette du Führer jusqu’en avril 1945, à la tête d’un régime fantoche qui multiplia les atrocités. Exécuté par la résistance, son cadavre fut pendu par les pieds à Milan devant la foule, en compagnie de sa maîtresse. Ainsi s’effondrait le mythe Mussolini, l’homme que beaucoup d’Italiens avaient tant aimé.

Lili Marlène pour le monde entier c’est elle, Marlène Dietrich. Mais Lili Marlène au-delà de ce visage et de cette voix mondialement connue, c’est d’abord une chanson populaire dont le souvenir reste lié à la Seconde Guerre Mondiale, une chanson porteuse de symboles si divers que de nos jours elle peut encore faire peur.

Strasbourg, 7 mai 1770. Un carrosse impérial franchit le Rhin direction l’île aux Epis. A l’intérieur, une petite fille de 14 ans regarde avec émotion la foule qui l’acclame. Cette enfant, c’est Maria Antonia Anna Josepha Joana de Habsbourg-Lorraine. 23 ans après, le tribunal révolutionnaire reconnaît Marie-Antoinette coupable ! Que s'est-il passé pendant ces 23 années ? Etait-elle réellement coupable ?

Toute l'actualité de l'histoire présentée par Jean-Christophe Buisson et ses chroniqueurs.

Une série documentaire animée qui nous raconte les histoires de légendes du football oubliées de l’histoire officielle des diverses coupes du monde. 12 épisodes nous font revivre des instants épiques ou tragiques.

Une série documentaire animée qui nous raconte les histoires de légendes du football oubliées de l’histoire officielle des diverses coupes du monde. 12 épisodes nous font revivre des instants épiques ou tragiques.

Les Trois Mousquetaires est une oeuvre mythique. Elle a traversé les générations, déclinée au fil du temps au théâtre, en bande dessinée, en comédie musicale, mais aussi et surtout au cinéma, avec près de 80 adaptations dans toutes les langues et à toutes les époques. Dans notre imaginaire collectif, les mousquetaires sont ceux décrits par Dumas, qui passent leur temps à se battre en duel, à déjouer des complots et à sauver l’honneur de la Reine et du Roi de France. Ces mousquetaires de fiction ont éclipsé les mousquetaires, les vrais, ceux qui formaient la compagnie royale qui a existé entre 1622 et 1775.
Qui étaient ces hommes, et comment servaient-ils le Roi ? Ont-ils vraiment pris part aux affaires de la Couronne ? Athos, Porthos, Aramis et D’Artagnan ont-ils vraiment existé ?

Vauban, l’architecte militaire de Louis XIV, a laissé son empreinte sur l’ensemble du territoire français. Ses 160 forteresses dessinent encore aujourd'hui les frontières terrestres et maritimes de la France, trois siècles après leurs constructions. Ses créations, aujourd’hui considérées comme des chefs d’œuvre d’architecture, constituent une contribution majeure à l’architecture militaire universelle. Les fortifications en étoile sont sa marque de fabrique et installent un système de défense en France unique en son genre. Le génie Vauban a été mille fois copié mais jamais égalé.

Dante Alighieri, poète, philosophe et diplomate d'une Florence divisée, s'est employé, au début du XIVe siècle, à comprendre le monde de son temps. Inspirée par les troubles et la violence de l'époque, sa vision de l'au-delà, catholique et intransigeante, a tant marqué qu'elle continue d'imposer une image apocalyptique de l'enfer, royaume de feu, de soufre et de souffrance, peuplé de démons et d'âmes torturées. Témoin d’une époque traversée de luttes et d'intrigues, le génie italien a exposé dans son chef-d'œuvre, "La Divine Comédie", son analyse de la vie et des actes de ses protagonistes, qu'il place en enfer, au purgatoire ou au paradis. Son poème épique met ainsi en scène une période d'une extraordinaire complexité en Europe, où rois, empereurs, papes, cités-Etats et seigneurs de la guerre s'affrontent sans merci.

Avec sa coupole gigantesque et ses façades de marbre blanc et vert, le Duomo illumine la vieille ville de Florence. Au fil de cet épisode, Sabine Frommel, historienne spécialiste de la Renaissance nous divulguera les secrets de construction de cette gigantesque cathédrale, la plus grande jamais construite pour l’époque et destinée à montrer la supériorité de la cité florentine face à Pise et Sienne. Nous y rencontrerons également des acteurs du Duomo aujourd’hui, des sculpteurs professionnels en charge de la restauration permanente du bâtiment, aux fidèles qui fréquentent sa paroisse et les chanteurs du chœur de musique sacrée qui fait vibrer l’espace intérieur de ce monument saint. 24 heures passées dans une des plus belles cathédrales du monde aux murs ornés des œuvres des grands maîtres de la Renaissance, Michel Ange, Donatello, Leonard de Vinci…

Au cours de trois épisodes, l'historien Dan Snow revit le compte à rebours des raids de bombardement les plus audacieux et les plus ingénieux de l'histoire. L'histoire commence au printemps 1943, lorsque le chef d'escadron Guy Gibson rassemble et forme une équipe de 133 jeunes aviateurs dont la mission est de détruire les grands barrages d'Allemagne à l'aide d'une nouvelle bombe rebondissante révolutionnaire. S'ils réussissent, ils porteront un coup fatal à l'effort de guerre nazi.

Au cours de trois épisodes, l'historien Dan Snow revit le compte à rebours des raids de bombardement les plus audacieux et les plus ingénieux de l'histoire. L'histoire commence au printemps 1943, lorsque le chef d'escadron Guy Gibson rassemble et forme une équipe de 133 jeunes aviateurs dont la mission est de détruire les grands barrages d'Allemagne à l'aide d'une nouvelle bombe rebondissante révolutionnaire. S'ils réussissent, ils porteront un coup fatal à l'effort de guerre nazi.

Au cours de trois épisodes, l'historien Dan Snow revit le compte à rebours des raids de bombardement les plus audacieux et les plus ingénieux de l'histoire. L'histoire commence au printemps 1943, lorsque le chef d'escadron Guy Gibson rassemble et forme une équipe de 133 jeunes aviateurs dont la mission est de détruire les grands barrages d'Allemagne à l'aide d'une nouvelle bombe rebondissante révolutionnaire. S'ils réussissent, ils porteront un coup fatal à l'effort de guerre nazi.

Dès son accession au pouvoir en 1933, Hitler veut faire la guerre. Le combat est au cœur de l’idéologie nazie; les forts doivent écraser les faibles.
Pour faire la guerre, il faut des armes et une armée. L’Allemagne n’en a pas. Loin des images d’Épinal, le pays est épuisé par des années de crise; c’est une puissance moyenne, du niveau de l’Iran ou de l’Afrique du Sud d’aujourd’hui.
Les nazis se lancent alors dans une extraordinaire opération de manipulation financière et parviennent à relancer l’économie en fabriquant des quantités énormes d’armes. C’est le miracle économique nazi des années 1935-1936 : une économie en surchauffe qui a besoin de la guerre pour continuer sa course folle. En 1939, Hitler se lance dans une guerre à crédit, un immense crédit gagé sur les spoliations et les prédations à venir.

Les éclatantes victoires allemandes de 1940 cachent une économie aux abois. Tout manque : l’essence, les armes, les matières premières, la nourriture, les devises.
Un immense pillage s’organise dans les pays envahis, l’économie de guerre nazie est une économie du vol et de la spoliation.
Elle va devenir peu à peu une économie de la prédation.
Le meurtre des populations juives, le terrible projet au cœur du national-socialisme, reste prioritaire, mais il doit s’adapter aux urgences du manque de nourriture et du manque de main-d’œuvre.
Les nazis parviennent à articuler leurs obsessions idéologiques meurtrières avec les nécessités de la production d’armement. Les nazis calculent, planifient, transforment l’être humain en chose, taillable et corvéable à merci. La production industrielle s’adapte. La mort fait partie de l’équation.
Cette alliance solide entre les pires éléments du régime et les ingénieurs de l’industrie de l’armement forment un système économique effroyable qui permet au régime hitlérien de continuer le combat jusqu’à l’effondrement du pays.

83 ans se sont écoulés depuis que le régime nazi a interdit définitivement l'art dit "dégénéré". Au nom de l'art pur aryen, le régime nazi organisa deux expositions à Munich en 1937 : l'une pour stigmatiser "l'art dégénéré" interdit, et l'autre, organisée personnellement par Hitler, pour glorifier "l'art classique". Sous les ordres d'Hitler et de Goering pour leur projet fou du Louvre de Linz, commença alors le grand pillage des chefs-d’œuvre de l’art.

Commenté par l’acteur Toni Servillo, Hitler versus Picasso et les autres est un documentaire fascinant mettant en lumière des chefs-d’œuvre de Picasso, Botticelli, Klee, Matisse, Monet ou Renoir. Bon nombre des histoires racontées s'inspirent de quatre grandes expositions qui, 83 ans plus tard, résument la situation de ce qu'il est advenu des trésors volés par les nazis et de nombreuses personnes impliquées à l'époque...