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Les empires des Hohenzollern, des Habsbourg, des Ottomans et des Romanov dominent l'Europe. Trois empires étaient vieux de plusieurs siècles, les Habsbourg, de 50 ans seulement. Aussi, lorsque le nationalisme slave se développe, les Habsbourg sont désireux de l'éradiquer. Les choses tournent mal lorsque, lors d'une mission diplomatique à Sarajevo, l'archiduc François-Ferdinand, de la maison des Habsbourg, est assassiné par le nationaliste slave Gavrilo Princips.
Il fallait plus que la mort d'un membre de la famille royale européenne pour déclencher une guerre mondiale, mais l'Europe s'efforçait de conclure des alliances et de jeter les bases de ce qui allait arriver. Une alliance entre la France et la Russie qui, avec la participation britannique, était connue sous le nom de Triple Entente. La Triple Alliance, qui réunit l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie, constitue le contrepoids. Et bien que le ministre britannique des Affaires étrangères, Sir Edward Grey, ait dit à Winston Churchill qu'ils lanceraient un ultimatum à l'Allemagne pour qu'elle cesse d'envahir la Belgique, même lui concède que la guerre est inévitable.
Ainsi, le destin du monde a été décidé par une petite poignée d'hommes et le monde est entré en guerre.

La Première Guerre mondiale s'accompagne de tranchées, de gaz toxiques, d'artilleries à tir rapide, de mitrailleuses, de chars et d'avions. Alors que les hommes devaient endurer les combats et les conditions extrêmes, les civils devaient faire face aux pénuries alimentaires et aux bombardements dans leurs villes. De Verdun à la Somme, des hommes ont été perdus des deux côtés. Les empires qui dominaient au départ ont commencé à s'effondrer, l'Allemagne et l'Angleterre revendiquant la supériorité de leurs alliances.
L'insidieux nettoyage ethnique fait son apparition avec le génocide arménien et le jeune Adolf Hitler en prend note. La Russie embrasse la révolution alors que les Romanov et d'autres empires s'effondrent et que la Première Guerre mondiale s'achève amèrement. Le vainqueur remporte le butin et le traité de Versailles est utilisé au profit de la Triple-Entente avec des réparations massives dues par les Allemands. Ainsi, dans une tentative de paix, les législateurs et les dirigeants préparent déjà le terrain pour la Seconde Guerre mondiale.

Le 14 mai 1941, 3747 juifs étrangers sont arrêtés par la police parisienne lors de la rafle dite du "billet vert", la première en France. Plus de huit décennies après ce drame, un reportage photo sans équivalent vient d'être miraculeusement retrouvé. Cette centaine de clichés pris par les services de propagande allemands documentent cette matinée au cours de laquelle ces hommes ont été arrêtés et emmenés dans les camps d'internement de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande. Se pencher sur cette trouvaille inouïe, c'est raconter une rafle oubliée en filmant un corpus inédit qui redonne un visage aux premières victimes de l'extermination en France. C'est aussi reconstituer l'incroyable trajectoire d'un homme, passé du camp des bourreaux à celui des victimes.

Ce documentaire propose de revenir sur les annales du combat pour l'abolition de la peine de mort à travers des archives audiovisuelles mais aussi un décryptage historique, des interviews de grands témoins et un entretien exceptionnel avec Robert Badinter, l’architecte de l’abolition en France.
Quand François Mitterrand est élu président de la République en mai 1981, il va très rapidement mettre en œuvre l’une de ses propositions de campagne : l’abolition de la peine capitale. Le choix de Robert Badinter, avocat engagé contre la peine de mort, comme ministre de la Justice prouvera, d’entrée de jeu, son intention de respecter cet engagement électoral. Ce fut l’aboutissement d’un combat à rebondissement qui a divisé la France pendant près de deux siècles.
Des fondements de la justice, aux prémices du mouvement abolitionniste, du réveil de l’opinion et des intellectuels aux tentatives ratés, des faits divers marquants et de leur conséquences politiques sur les présidents de la Vème république, ce documentaire revient sur tous les faits marquants de ce combat.
Il aborde également, en épilogue, celui qu'il reste à mener pour l’abolition universelle, et expose comment, 40 ans après son abolition et bien qu’étant irrévocable, le sujet de la peine de mort, continue à agiter la société française de manière récurrente.

Dans l’entre-deux-guerres, la "Ville Lumière" est au centre du monde. Intellectuels et artistes du monde entier y affluent, accompagnés d'une vague d’immigration sans précédent. C’est là, au milieu du bouillonnement des années folles, que les pionniers de l’émancipation des empires coloniaux vont se réveiller et agir.
Ils sont étroitement surveillés par un service de renseignement des "indigènes", le CAI, qui préfère les garder à l’œil à Paris plutôt que les renvoyer semer le trouble dans les colonies. Trois hommes inquiètent particulièrement l’Etat français et vont connaître un destin exceptionnel : Messali Hadj, simple ouvrier, va devenir le porte-parole de Algériens de France et un acteur clef du nationalisme algérien. Le jeune Hô Chi Minh participera à la fondation du parti communiste français et de l’Union intercoloniale, avant de s’envoler pour Moscou poursuivre son destin. Lamine Senghor enfin, tirailleur sénégalais et grand blessé de guerre, va fonder la Ligue de Défense de la Race Nègre et porter haut la voix des noirs à Paris, précurseur de la conscience noire.

Une vie en transit raconte l'histoire sombre et méconnue des foyers et cités d'hébergement mis en place par l'Etat français pour loger, isoler, et surveiller les immigrés pendant les Trente Glorieuses. Elle met en évidence une écrasante machine de reproduction d'une administration coloniale sur le sol métropolitain. À travers témoignages et archives exceptionnelles, le film interroge une situation paradoxale et choquante où pendant plusieurs décennies va perdurer un système d'exclusion dotée d'une machine administrative au relent colonial, oscillant entre "mission civilisatrice" et répression.

80 ans après, suivons les derniers mois épiques de la Seconde Guerre mondiale en Europe et au Japon, de la dernière offensive désespérée d'Hitler lors de la bataille des Ardennes à l'implosion du IIIe Reich, en passant par les différentes étapes de l'avancée des Alliés sur l'Allemagne nazie.

80 ans après, suivons les derniers mois épiques de la Seconde Guerre mondiale en Europe et au Japon, de la dernière offensive désespérée d'Hitler lors de la bataille des Ardennes à l'implosion du IIIe Reich, en passant par les différentes étapes de l'avancée des Alliés sur l'Allemagne nazie.

Connaissez-vous vraiment l´histoire de la Tour de Pise ? Cet édifice italien majestueux qui, depuis des siècles, défie toutes les lois de la gravité. Haut de 55 mètres et orné de plus de 200 colonnes en marbre pour un poids total de 14 500 tonnes, le campanile de Pise est d´une rare envergure. Pour comprendre les raisons de son inclinaison, il faut plonger sous la tour et explorer le sous-sol sur lequel elle est posée depuis plus de 8 siècles. Alors que d´autres tours médiévales se sont effondrées sans raison apparente, les efforts des experts internationaux ont permis à Pise de réussir l´impossible car ce cylindre de marbre s´incline, se courbe mais ne rompt pas. Aujourd´hui, stabilisée et même redressée, la Tour de Pise reste un édifice inébranlable.

Au cœur de Paris, sur l’Île de la Cité, se trouvait l’un des palais les plus majestueux de l’époque médiévale, le palais des Rois. Il ne reste plus que deux vestiges de ce palais grandiose construit au début du Moyen Âge : la Sainte-Chapelle, la plus grande et la plus audacieuse chapelle palatiale de l’époque, et la Conciergerie, une salle médiévale aux dimensions impressionnantes, connue pour avoir servi de prison et avoir abrité les geôles de Marie-Antoinette. Ces deux lieux uniques témoignent d’une maîtrise exceptionnelle des techniques de construction : croisée d’ogives, système de consolidation innovant, armature de fer, piliers porteurs au diamètre impressionnant… Grâce à ces attributs, ces deux édifices ont traversé les siècles et témoignent encore aujourd’hui de la magnificence du palais des rois. Mais comment les bâtisseurs de l’époque ont-ils réussi à construire sur un sol humide et instable ? Comment ont-ils fait pour maintenir les 618m2 de vitraux de la Sainte-Chapelle ? Comment ont-ils assuré la stabilité de la salle des Gens d’armes de la Conciergerie, qui pouvait accueillir jusqu’à 2000 personnes ? Grâce à des détails parfois imperceptibles accompagnés d’explications en 3D, les archéologues, les architectes et les historiens nous révèlent l’ingéniosité des techniques de construction utilisées. Remontons le temps et découvrons comment la Sainte-Chapelle et la Conciergerie sont devenues les édifices les plus aboutis de l’époque médiévale.

L'exploration des océans a toujours fait travailler l'imaginaire. Au XVème siècle, on parlait de la " mer des ténèbres " et les cartes étaient affublées de monstres. Poussé par le commerce des épices et autres richesses, et sous couvert d'évangélisation, le monde s'est enrichi de nouvelles terres. Les monstres marins disparaissaient des cartes et les baleines étaient chassées ; le Portugal, l'Espagne, la Hollande et bientôt l'Angleterre s'enrichissaient tour à tour. Et en ce 18ème siècle, la France s'installe doucement dans ce contexte international porté par les " lumières ". Eclairé par la science et la philosophie, ce siècle laisse planer une question fondamentale: Qui sera le maître du fameux continent austral censé équilibrer la Terre ? Existe t-il vraiment?
Et sous la plume d'un certain Louis Antoine de Bougainville, l'occident est plongé dans la douceur d'une île qui depuis n'a cessé de faire rêver : Tahiti. Le Pacifique est redécouvert deux siècles après que Quiros et Mendana le traversèrent de 1567 à 1595. Personne n'avait pu la retrouver avant Wallis… un anglais ; c'était quelques mois avant Bougainville le français.

À Paris sous l’occupation allemande, tandis que les pénuries pèsent sur le quotidien des Français, le marché de l’art connaît une véritable euphorie. Mais c’est un sinistre commerce, dont le centre névralgique est l’Hôtel Drouot. Parmi les milliers d’œuvres qui affluent dans la célèbre maison de ventes aux enchères, beaucoup appartiennent à des familles juives spoliées, persécutées par les ordonnances allemandes et les lois de Vichy. Découvrez une enquête où se croisent galeristes, collectionneurs, marchands, dignitaires nazis, commissaires-priseurs, conservateurs ou simples profiteurs.

Dans ce documentaire captivant en deux parties, sept historiens de renommée internationale étudient les stratégies qui auraient pu être mises en place pour désamorcer le conflit avec Hitler et ainsi empêcher la Seconde Guerre mondiale. Avant le début de la guerre, la plupart des dirigeants ont adopté des politiques d’apaisement vis-à-vis du régime nazi. La menace qu’Hitler représentait et les extrémités auxquelles il allait avoir recours ont été constamment sous-estimées. Hitler aurait pu être stoppé à plusieurs reprises si seulement des alliances avaient été mises en place pour le contrer.

Dans ce documentaire captivant en deux parties, sept historiens de renommée internationale étudient les stratégies qui auraient pu être mises en place pour désamorcer le conflit avec Hitler et ainsi empêcher la Seconde Guerre mondiale. Avant le début de la guerre, la plupart des dirigeants ont adopté des politiques d’apaisement vis-à-vis du régime nazi. La menace qu’Hitler représentait et les extrémités auxquelles il allait avoir recours ont été constamment sous-estimées. Hitler aurait pu être stoppé à plusieurs reprises si seulement des alliances avaient été mises en place pour le contrer.

Entre 1793 et 1796, la Vendée fut le théâtre d’affrontements d’une rare violence entre des paysans insurgés et le pouvoir révolutionnaire dirigé par Robespierre. 170 000 Vendéens furent massacrés par les armées de la République, au point que certains historiens n’hésitent pas à employer aujourd’hui le terme de génocide ! La population Vendéenne a-t-elle fait l’objet d’une élimination méthodique et programmée ? Que s’est-il réellement passé durant ces trois années de combat ?

Léonard de Vinci, considéré comme un génie universel, n’a laissé que 12 tableaux authentifiés, aucune sculpture, et quelques carnets de dessins, retrouvés en 1880.
Nous ne savons que peu de choses sur son œuvre, en revanche sa vie personnelle est beaucoup plus documentée…
Mais qui sait que de Vinci était avant tout connu comme un organisateur de fêtes spectaculaires ? Qui connaît la nature exacte de ses relations avec François 1er ?

Toute l'actualité de l'histoire présentée par Jean-Christophe Buisson et ses chroniqueurs.