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En juin 1940, l'Allemagne nazie après avoir attaqué la Norvège et le Danemark, avoir conquis la Belgique et les Pays Bas, franchit la ligne Maginot et occupe Paris. La France est coupée en deux : au Nord de la ligne de démarcation la zone sous occupation allemande, au Sud la zone dirigée par le maréchal Pétain, dont le gouvernement siège à Vichy. Dès octobre 1940, le régime de Vichy va très rapidement, et sans pression allemande, établir un premier statut des juifs. Dès les premières lois, les préfets de la zone sud ont le droit d'enfermer les juifs étrangers et les réfugiés juifs dans des camps.

Dès l'automne 1941, trois mois après l’invasion de l’URSS par la Wehrmacht, les plus hauts responsables des forces alliées sont au courant que les juifs d'europe de l'Est sont en train de disparaitre dans les fusillades de masse. Mais ils ne réagissent pas.
Au même moment, commence la déportation des juifs d’Allemagne et d’Autriche. Désormais et grâce au chemin de fer, ce sont les victimes qui sont mobiles et les centres d’assassinat qui sont immobilisés. C’est un tournant dans la Shoah.
Hitler décide d'exterminer tous les juifs d'Europe. Le camp d'Auschwitz est intégré à la Solution Finale en raison de ses liaisons ferroviaires aussi bien avec l'Europe de l'Ouest qu'avec la Hongrie. On y construit donc un camp d'extermination, Auschwitz-Birkenau

Hiver 1914. La Grande Guerre s'enlise dans les tranchées. Le Maréchal Joffre annonce que « l'aviation n'est plus uniquement un outil de reconnaissance. Sa mission, désormais, est de détruire l'aviation ennemie. » Dès lors, la guerre ne sera plus uniquement terrestre : elle sera, aussi, aérienne. L'infernale bataille de Verdun, en 1916, fait basculer les hostilités, et la guerre aérienne, dans une nouvelle dimension. La maîtrise du ciel devient capitale. L'industrie aéronautique, jusqu'alors balbutiante, se met à produire des avions par milliers.

Hiver 1914. La Grande Guerre s'enlise dans les tranchées. Le Maréchal Joffre annonce que « l'aviation n'est plus uniquement un outil de reconnaissance. Sa mission, désormais, est de détruire l'aviation ennemie. » Dès lors, la guerre ne sera plus uniquement terrestre : elle sera, aussi, aérienne. L'infernale bataille de Verdun, en 1916, fait basculer les hostilités, et la guerre aérienne, dans une nouvelle dimension. La maîtrise du ciel devient capitale. L'industrie aéronautique, jusqu'alors balbutiante, se met à produire des avions par milliers.

Toute l'actualité de l'histoire présentée par Jean-Christophe Buisson et ses chroniqueurs.

Dans cet épisode, Bruno Solo nous fait vivre le début du règne de Louis XV.
A 13 ans, sacré, majeur, l’héritier du roi soleil prend les rênes de son royaume. Mais sa santé est fragile. Il est urgent de le marier afin de donner un héritier au trône…au cas où ! Au nom de la paix, le roi a été fiancé à l’infante d’Espagne. Mais elle n’a que 7 ans. Déterminés à renverser cette alliance, ses ministres se mettent alors en chasse d’une nouvelle reine pour la France. Le choix de la polonaise Marie Leszczynska crée le scandale et déclenche une nouvelle guerre en Europe.

Après la naissance de 10 enfants en 10 ans, le jeune roi s’éloigne de son épouse et s’étourdit dans les bras de ses maitresses. Mais sa frivolité est interrompue par la mort de l’Empereur du saint empire romain germanique. Personne en Europe n’accepte que la fille ainée de l’empereur, Marie-Thérèse d’Autriche et son époux François-Etienne de Lorraine, héritent de ses couronnes. Bruno Solo raconte avec passion comment la Prusse, la France, la Bavière et l’Angleterre entrent dans la guerre dite de « succession d’Autriche ».

Amour Gloire et Beauté ! Voilà le cocktail détonnant de cet épisode raconté par Bruno Solo. Au lendemain de la guerre de succession d’Autriche, Louis XV est devenu le « mal aimé ». Le roi de France se réfugie alors dans les bras de la ravissante Jeanne Antoinette Poisson titrée Marquise de Pompadour. Esthète, elle fait rayonner la France et son roi par les arts. Elle défend les philosophes du siècle des Lumières puis, entre dans « le secret du roi ». Car Louis XV a mis en place un réseau d’espions chargé de mener pour lui une diplomatie parallèle. Un outil qui va se révéler déterminant dans l’immense conflit qui s’annonce.

Toute l'actualité de l'histoire présentée par Jean-Christophe Buisson et ses chroniqueurs.

Lorsque Churchill arrive au pouvoir au début de la Seconde Guerre mondiale, il donne l'ordre d'« arrêter tout le monde », c'est-à-dire les 30 000 Allemands, Autrichiens et Italiens résidant au Royaume-Uni. La crainte d'une « cinquième colonne » d'espions et de sympathisants nazis est trop forte pour le nouveau Premier ministre et une campagne d'arrestations est lancée. Pour de nombreuses familles innocentes - des Italiens nés en Grande-Bretagne et des réfugiés juifs - l'histoire se terminera en tragédie. Plus de 800 hommes se noient alors qu'ils sont déportés à l'étranger. Churchill ne s'est jamais exprimé sur le sujet et ce n'est qu'aujourd'hui, grâce aux documents inédits du centre d'archives "Churchill Archive" de l'université de Cambridge et à des témoignages de première main, que nous découvrons ce chapitre, longtemps caché, de la Seconde Guerre mondiale.

Lorsqu'en 1981, le Royaume-Uni accepte de stocker des missiles nucléaires américains sur la base militaire de Greenham Common, située à moins d'une centaine de kilomètres de Londres, un groupe de femmes amorce un mouvement de contestation qui se propage rapidement outre-Atlantique, puis au bloc soviétique.

C’est l’une des théories du complot les plus odieuses du XXe siècle. Les Juifs ont-ils menti sur le génocide ? Certains nient aujourd’hui les chambres à gaz et la Shoah dans son ensemble. Qui sont-ils et d’où provient leur obsession ?

A l'été 1942, les déportations sont systématiques dans toute l’Europe occupée par les nazis. Les convois qui arrivent à Auschwitz-Birkenau viennent de Pologne mais aussi d'Europe de l'Ouest, et du Sud. Hitler ordonne que tous les juifs polonais soient tués avant décembre 1942. Avec la victoire soviétique à Stalingrad, le cours de la guerre penche en faveur des Alliés et les armées du IIIe Reich reculent. Les camps d'extermination doivent être réorganisés pour exterminer plus vite un plus grand nombre de personnes. Devant l'étau qui se resserre sur le régime nazi, de nombreux camps sont évacués dans un chaos et une violence indescriptible.

Le 20 novembre 1945, le procès des hauts responsables du IIIe Reich s'ouvre à Nuremberg, la ville où avait été rendues publiques les lois anti-juives de 1935. Un an plus tard, le tribunal militaire international condamne à mort 12 des accusés.
Tout au long des auditions, il n'a été que très peu question de la Shoah et seul Hans Frank, le gouverneur général de Pologne, reconnaît les persécutions dont les juifs ont été victimes. Pour la France, l'Angleterre et l'Allemagne d'après-guerre, il n'est pas souhaitable d'organiser d'autre procès. Ce sont les autorités américaines qui vont traduire en justice les haut magistrats, les médecins, les diplomates, impliqués dans la Shoah. Mais la dénazification en cours se heurte à la guerre froide naissante et à la reconstruction allemande.

L'ancien spécialiste du régime nazi en matière d'émigration des juifs, Aldolf Eichmann, coordinateur de leur extermination, est repéré en Argentine où il a fuit après la Seconde Guerre mondiale, où il s'est installé confortablement dans la communauté allemande de Buenos Aires.
Il est capturé par le Mossad qui le ramène en Israël pour y être jugé. Son apparition dans la salle d'audience à Jérusalem est un choc : chauve, en costume terne, il a l’air d’un bureaucrate effacé et vieillissant.
C'est cette image que fige la philosophe Hannah Arendt venue couvrir le procès pour le New Yorker. Elle assiste à une semaine d’audience alors que le procès dure un an et ne voit pas la véritable personnalité d’Eichmann, nazi convaincu, hautain, autoritaire et violent.
Face à la cage de verre qui sert de box, les déportés sont appelés à la barre pour témoigner longuement. Pour la première fois, ils peuvent parler de ce qui leur est arrivé. Pour la première fois, ils sont écoutés.

Lorsque les nazis s'emparent de la France, ils ont absolument besoin d'utiliser les usines Peugeot pour construire leurs machines de guerre. La France possède l'une des meilleures industries d'Europe. Ses constructeurs automobiles - Peugeot, Citroën, Renault - sont allés plus loin que toute autre entreprise européenne dans la course à la production de masse. La France occupée par les nazis est riche en or, en infrastructures et en talents. Les nazis ne perdent pas de temps à les piller et à tenter de lier de force ces actifs à sa cause.

L'invasion de la Russie par les nazis est un choc total pour Staline. Il se rend compte que la Russie occidentale va rapidement tomber et qu'il va perdre ses énormes usines de guerre. Les communistes obligent maintenant les Russes ordinaires à réaliser un miracle sanglant et spectaculaire. Un millier et demi d'usines sont démantelées et transportées vers l'est, soit 1,5 million de camions. 17 millions de travailleurs d'usine sont obligés de partir avec eux. Une nouvelle usine de citernes est construite dans l’Oural - l’Ouralvagonzavod ou Usine de citernes de l’Oural n° 183. C’était la plus grande au monde.

Ce film dresse un portrait très personnel et résolument politique de la Dame de fer qui a le plus marqué le Royaume-Uni, aux côtés de la reine Elizabeth II. Les archives et les interviews sont enrichies de chansons de cette période qui aident vraiment à comprendre l'atmosphère sociale de cette époque. Margaret Thatcher est restée au pouvoir pendant onze ans, six mois et 24 jours. Lorsque sa mort a été annoncée en 2013, des manifestations de joie spontanées ont rassemblé des citoyens de tous âges à travers l'Angleterre. La chanson du Magicien d'Oz "Ding-Dong! The Witch is Dead!" (Ding-Dong ! La sorcière est morte !) s'est hissée au sommet du hit parade, embarrassant la BBC. Thatcher était l’incarnation du cauchemar d’enfance du nouveau monde occidental néolibéral, qui commençait tout juste à changer, déterminé à se débarrasser de l’encombrant héritage du keynésianisme d’après-guerre.

Des journaux à la radio, des films d'actualité à la télé dans nos foyers jusqu'à la révolution de l'information numérique... Nous nous trouvons dans un monde où l'information est disponible instantanément grâce à l'appareil placé dans la paume de notre main. La manière dont nous accédons à l'information a rapidement et irrévocablement évolué au cours du siècle dernier. Nous consommons aujourd'hui des informations à un rythme sans précédent dans l'histoire. Malgré tous ces changements, une constante demeure : notre fascination et notre soif d'information.
A la Une explore les assassinats et les intrigues politiques, les crimes en col blanc, les enlèvements et les meurtres, les scandales royaux, les guerres impopulaires, ainsi que les scandales médiatiques. Grâce à des images d'archives, nous revenons sur les moments où ces faits ont été rapportés et nous regardons les événements se dérouler à nouveau. Grâce à des interviews d'experts, nous revivons l'histoire telle qu'elle s'est déroulée, comment elle a évolué dans les médias et à la lumière de ce que nous savons aujourd'hui.
Dans un monde où nous devons constamment distinguer les vraies informations des "fake news", où toutes les informations sont à portée de main et peuvent être partagées instantanément dans le monde entier grâce aux réseaux sociaux, cette série documentaire est plus pertinente que jamais.

En juillet 1968, le Premier ministre Georges Pompidou est remercié et placé « en réserve de la République » par le général de Gaulle. Entre les deux hommes, la crise de mai 68 a laissé des traces, des déceptions et des blessures. C’est alors que, le 1er octobre 1968, un corps est retrouvé dans une décharge des Yvelines. Il s’agit d’un Yougoslave, un certain Stefan Markovic, homme à tout faire d’Alain Delon, play boy et petit délinquant. À partir de cette affaire criminelle s’élabore alors un incroyable complot politique destiné à mêler le nom du couple Pompidou à ce fait divers. Entre le grand Charles et Pompidou, ce n’est pas une simple querelle d’héritiers, mais un véritable drame affectif. Le père en veut au fils de se rebeller, le fils en veut au père de ne pas l’aimer assez. Une histoire politique à suspense, faite de blessures et de trahisons, de coups bas et de petits calculs. Il faut « tuer » Pompidou, par tous les moyens, même les plus sales ! Une véritable tragédie gaulliste, un complot, qui nous rappelle que le monde politique peut être brutal et sans pitié.

De 1969 à 1981, les gaullistes et les communistes, jusqu’alors tout puissants, vont se faire supplanter à droite par les libéraux et à gauche par les socialistes.
Deux vieux militants, un gaulliste et un communiste, suppléés par des intervenants historiens et témoins de l’époque, racontent les bouleversements de cette décennie politique qui a vu disparaître le monde de l'après-guerre et qui a accouché de notre monde actuel…

Cette série documentaire inédite s’intéresse à un sujet rarement traité à la télévision : l’histoire méconnue de l’industrie de l’armement. Une guerre ne se gagne pas sans balles, acier, avions ou encore nourriture, et cette industrie a été plus que déterminante en 1939-1945.
Cet épisode s'intéresse à la société Krupp, responsable de la fabrication de produits de guerre les plus redoutés d’Allemagne : le Panzer Tank et le sous-marin qui ont démontré la force de l'ingénierie et de la science allemandes.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Hitler s’appuyait sur trois "super-armes" pour dominer la mer, le ciel et la terre : ses sous-marins, ses bombardiers en piqué Stuka et ses blindés Panzer. La société qui peut prétendre avoir beaucoup fait pour vaincre les trois est le géant britannique de l'ingénierie Vickers-Armstrong.

L’une des histoires les plus extraordinaires de l’histoire industrielle est la façon dont les Américains, une fois qu’ils ont été provoqués par la guerre, ont produit davantage que n'importe quel autre pays. Et la société responsable de cette affaire, plus que toute autre, était General Motors.
Hitler n'avait pas peur de l'Amérique. Avant la guerre, dans les années 1930, l'armée américaine était petite : 140 000 hommes. Toute l'armée américaine ne possédait que 80 fusils semi-automatiques. Qui se souciait que l'Amérique entre en guerre ? Le président américain Roosevelt avait besoin d'un miracle. Pour le réaliser, il a fait venir à Washington les dirigeants de General Motors et de US Steel.

Comment Hitler a-t-il pu compter sur le peuple allemand, même face aux pires atrocités et à la chute imminente du régime ? Pourquoi des hommes et femmes raisonnables sont-ils passés de l'autre côté ? A travers des témoignages, des lettres, des journaux et des films d'archive personnels démontrant l'adhésion ordinaire au nazisme, ce docu-fiction retrace la vie en Allemagne nazie de 1933 jusqu'à la fin du régime en 1945.
Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler fût nommé Chancelier allemand. En théorie, il n'était qu'un nouveau chef du gouvernement. Mais en l'espace de quelques mois, il réussit à reconstruire complètement le pays et à le centrer autour de sa personne. La terreur devint un principe politique, et l'Allemagne une dictature fasciste.

Comment Hitler a-t-il pu compter sur le peuple allemand, même face aux pires atrocités et à la chute imminente du régime ? Pourquoi des hommes et femmes raisonnables sont-ils passés de l'autre côté ? A travers des témoignages, des lettres, des journaux et des films d'archive personnels démontrant l'adhésion ordinaire au nazisme, ce docu-fiction inédit retrace la vie en Allemagne nazi de 1933 jusqu'à la fin du régime en 1945.
Le 18 février 1943, Joseph Goebbels prononça le célèbre appel à la " guerre totale " lors du discours du Sportpalast. Mais la défaite du Reich à Stalingrad quelques semaines auparavant contribua à ébranler la foi des Allemands et participa à l'effondrement progressif du pays. Les troupes d'Hitler finirent par sonner la retraite et, avec l'arrivée des derniers Alliés le 8 juin 1944, la défaite allemande n'était alors qu'une question de temps. Pourtant, beaucoup d'Allemands ont continué à soutenir leur Fürher.

52, 1492, 1789, 1945, 1968... Comment ces dates se sont-elles glissées dans notre mémoire collective ? Qui a décidé lesquelles étaient mémorables ? L’historien Patrick Boucheron revient sur quelques-unes de ces dates pour découvrir en quoi elles nous aident aujourd’hui à saisir le panorama d’une histoire globale.
Avant que les attentats de 2001 n’en recouvrent le souvenir, la date du 11 septembre était associée à un autre événement global : celui du renversement du gouvernement socialiste de l’Unité Populaire par les forces armées chiliennes, appuyées par les services secrets américains, en 1973.
Les images du président Allende encadré de ses gardes du corps, l’air hagard, quelques heures avant d’être poussé au suicide font le tour du monde. La stupeur initiale se mue, dans plusieurs pays d’Europe dont la France, en une mobilisation politique et citoyenne durable qui va bien au-delà de la gauche intellectuelle et militante.
Pourquoi le sort de ce petit pays de 9 millions d’habitants a-t-il à ce point concerné l’opinion internationale de gauche ?

Pourquoi Socrate a-t-il été condamné par la cité d’Athènes ? La figure du maître à penser, susceptible de subvertir la jeunesse représentait-elle un danger pour une démocratie grecque que l’on rêve plutôt qu’on ne la comprend ?
Tour à tour convoqué pour justifier l’autonomie des intellectuels et pour relativiser l’idéal politique athénien, le procès du « patron des philosophes » est devenu un mythe actif, capable autant de justifier la tolérance, la liberté de pensée que la dictature idéologique.

L´archéologue Tim Sutherland part en quête de nouvelles connaissances sur le monde de ceux que l´on appelait les Hommes du Nord : Les Vikings. Grâce à l´aide d´experts et d´historiens qui le guident au fil des dernières découvertes et théories, cette série décrit comment le monde des vikings continue de nous livrer des secrets.

Toute l'actualité de l'histoire présentée par Jean-Christophe Buisson et ses chroniqueurs.