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Il y a près d'un demi-siècle, après une décennie de conflit, la petite île méditerranéenne de Chypre était divisée en deux. Les Chypriotes grecs et turcs, qui vivaient côte à côte depuis des générations, étaient séparés par une zone tampon. C'était ce qu'on appelait la Ligne verte et elle est toujours en place aujourd'hui, patrouillée par les Casques bleus de l'ONU. La guerre a touché tous les Chypriotes et déplacé près de la moitié de la population, mais son héritage le plus douloureux est constitué par les milliers de personnes disparues et tuées pendant les combats. Ce programme passionnant offre un accès rare aux travaux sensibles menés par le Comité des personnes disparues. Nous suivons leurs équipes de scientifiques alors qu'ils tentent de retrouver et de rendre les ossements des personnes disparues à Chypre.

On a dit d’elles que jamais deux soeurs n’avaient été aussi différentes, l’une réservée et convenable, l’autre exubérante et rebelle, l’une incarnant la Communauté des Nations, l’autre se cherchant une raison d’être. La Reine Elizabeth II et la Princesse Margareth ont fait partie des femmes les plus photographiées de l’Histoire. Mais qui sont les femmes qui se cachaient derrière tout cet apparat, derrière les apparitions au balcon devant une foule en liesse, derrière la couronne elle-même ?

Célébrée et damnée, Anne Boleyn était-elle une intrigante ou une victime? Sa sœur Marie, célébrée par l'histoire l'Histoire est, quant à elle, souvent montrée décrite comme une idiote et une femme méprisable. Ce documentaire cherche à montrer découvrir leurs vraies histoires.

Cet épisode de Quand la guerre profite au crime se concentre sur deux tueurs en série qui ont utilisé l'obscurité absolue pour s'attaquer à des victimes à Londres et à Berlin. Paul Ogorzow, "L'assassin du S-Bahn", était un chef d'escouade SA travaillant pour le système de train de banlieue à Berlin, le S-Bahn. Après avoir réussi à échapper aux forces de l'ordre après une série de 31 agressions sexuelles au cours des premières années de la guerre (les victimes étaient des femmes au foyer solitaires dont les maris étaient entrés dans l'armée), il a modifié son modus operandi et commencé à tuer ses victimes après ces agressions, le tout sous le couvert de l'obscurité. À Londres, Le "Blackout Ripper" est l'auteur d'une série de meurtres plus concentrés. Gordon Cummins, un pilote de la RAF en poste à Regent's Park, était un jeune et beau coureur de jupons sans casier judiciaire lorsqu'il a étranglé Evelyn Hamilton dans un abri aérien. La brutalité de ses agressions augmente dans les jours qui suivent...

Puissante exploratrice viking, Gudrid Thorbjarnardottir a transcendé ses humbles origines d'esclave pour devenir la voyageuse la plus intrépide du monde médiéval.

Environ 500 ans avant Christophe Colomb, elle a traversé plusieurs fois l'Atlantique, a donné naissance au premier enfant européen en Amérique du Nord et a même fait un pèlerinage au Vatican.

La viking du bout du monde retrace ses aventures du Groenland à Terre-Neuve et au-delà. Entre interviews d’experts et reconstitutions saisissantes, le documentaire apporte une clé essentielle à la compréhension de la vie des femmes vikings.

Tourné au Suriname, au Brésil, au Portugal et au Royaume-Uni, cet épisode enquête sur l’économie de l’esclavage alors que les plongeurs cherchent l’épave du « Leusden », un navire qui a sombré au Suriname. Le naufrage de ce navire hollandais a généré la plus grande perte d’esclaves de tous les temps. Alors que le « Leusden » s’apprêtait à couler, l’équipage clouait les écoutilles, entraînant la noyade de plus de 640 Africains qui auraient pu être sauvés.
Les propriétaires du « Leusden » ne l’ont jamais caché. Au contraire, à cette époque, les propriétaires de navires d’esclaves avaient l’habitude d’adresser des demandes d’indemnisation pour « cargaison perdue » quand des Africains mourraient en route. Naviguant dans la jungle du Suriname, nos plongeurs s’enfoncent dans les ténèbres des profondeurs pour lever le voile sur les mystères de ce massacre datant de plusieurs siècles. En parallèle, Jackson, Jacobovici et Hirsch découvrent les demandes d’indemnisation, les fosses communes, des vestiges archéologiques rares et les motivations économiques qui ont conduit à des siècles de souffrance.

C'est l'histoire sinueuse du trafic de drogues, héroïne, cocaïne, opium, cannabis et autres drogues de synthèse vus sous l'angle des intérêts financiers, des politiques de prohibition et de la diplomatie secrète, des liens entre États, services spéciaux et mafias, sur tous les continents.

Au XIXe siècle, l'opium se répand à travers toute l'Asie, sous l'impulsion des puissances coloniales. Parallèlement, l'industrie pharmaceutique occidentale découvre des produits miraculeux : morphine, cocaïne, héroïne. L'addiction devient un fléau mondial, et la prohibition va progressivement s'imposer.
L'interdit donne naissance aux premiers réseaux du trafic de drogue, qui ne vont cesser de chercher la protection des Etats. Ces réseaux connaissent un essor sans précédent pendant la guerre froide, quand les services secrets utilisent les drogues comme un instrument politique.
 
Les Etats-Unis en paient le prix : en 1970, un tiers de leurs soldats au Vietnam est accro à l'héroïne. Un an plus tard, dans un discours historique, le président Richard Nixon lance la guerre contre les drogues.

Quand ce troisième épisode s'ouvre, nous entrons dans un monde où le trafic s'est morcelé, atomisé sous les coups portés par la police. Les trafiquants d'aujourd'hui ont muté. L'invisibilité est leur arme.
Le trafic s'enracine dans des zones hors de contrôle : des zones de guerre, comme l'Afghanistan ou la Colombie. Les drogues de synthèse, faciles à fabriquer et dissimuler, occupent un rôle crucial dans la transformation du trafic.
 
Au Mexique, les cartels ont fait entrer le pays entier dans une spirale de violence inqualifiable, et partout, le bilan de la guerre contre les drogues n'est qu'un décompte macabre. La question se pose alors : faut-il légaliser les drogues, transformer le système actuel et peut-être, changer notre regard sur les drogues ?

Durant la Seconde Guerre mondiale, les grands studios hollywoodiens se mobilisent massivement pour soutenir la politique du gouvernement américain. Des milliers de films sont produits. Les plus grands talents de l'usine à rêves endossent l'uniforme tandis que les stars tournent à travers le pays pour vendre des bons de guerre et partent divertir les troupes.