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Après près de 50 ans d’inaccessibilité du territoire pour cause d’instabilité et de guerres, les destructions perpétuées par les terroristes de l’Etat Islamique ont déclenché un mouvement de solidarité internationale de dimension inédite : répondant à l’appel à l’aide des autorités irakiennes, des équipes d’archéologues venus du monde entier reviennent sur les plus grands sites de Mésopotamie pour tenter de sauver ce qui peut l’être encore et relancer l’ étude de ces précieux vestiges.Khorsabad, Ninive, Larsa, Lagash sont parmi les premières cités Assyriennes et Sumériennes découvertes au XIXe siècle. Aujourd’hui, pour la première fois, en associant aux méthodes classiques de fouille les possibilités de l’archéologie du XXIème siècle, les chercheurs sont en mesure d’aborder et d’étudier les vestiges de ces premières cités malgré leurs dimensions gigantesques. Ces nouvelles technologies leur permettent de reprendre l’étude de ces sites légendaires à une échelle et à un rythme inimaginables par le passé et apportent de nouvelles révélations sur le développement de l’urbanisme en Mésopotamie.Alors même que l’Irak lutte pour se reconstruire, les nouvelles visions qui émergent peu à peu de l’effort des archéologues révèlent au monde la richesse encore inexplorée du patrimoine antique du pays et la dimension universelle de l’histoire dont sa terre conserve les traces. Son extrême fragilité aussi …