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Le 9 juin 68 après J.-C., Néron, empereur de Rome, s'est donné la mort avec l'aide d'un serviteur, alors que des troupes venaient l'arrêter pour crimes contre l'État. Bettany Hughes revient sur le règne le plus notoire de l'histoire de Rome, pour révéler comment la première dynastie de l'empire, fondée par le grand Auguste, a connu une fin aussi pitoyable. Cette journée a marqué le début d'une ère de luttes et de guerres civiles et, peut-être plus que toute autre, nous a donné la Rome que nous pensons connaître - la Rome de la légende - extrême, débauchée et sensationnelle.À l'aide d'éléments provenant de tout le monde romain, Bettany révèle comment le début du règne de Néron a été dominé par l'une des femmes les plus remarquables de l'histoire de Rome : sa mère, Agrippine. Elle révèle également comment son penchant pour la débauche, la violence occasionnelle et le meurtre a commencé à déstabiliser ce qui avait été présenté comme un nouvel " âge d'or " pour Rome. De tout nouveaux travaux de conservation à la Domus Aurea, la maison d'or de Néron, nous permettent d'apprécier son extravagance comme jamais auparavant, tandis que des indices provenant de l'image de Néron sur les pièces de monnaie ont conduit à une théorie radicalement nouvelle selon laquelle son humeur était constamment minée par une maladie grave.Néron s'avère avoir été vicieux, dépravé et cruel, mais Bettany met fin au vieux mythe de l'empereur qui aurait "bricolé pendant que Rome brûlait". À bien des égards, il a été un habile manipulateur de l'opinion publique, un peu comme les politiciens populistes d'aujourd'hui qui s'empressent d'offrir aux masses ce qu'elles veulent. Mais en s'aliénant et en scandalisant l'élite de Rome, il a fini par sceller son propre destin. La mort de Néron marque un tournant pour Rome, plongeant l'empire dans une année d'anarchie et de guerre civile. Une succession d'hommes forts militaires revendiquent le trône, et appuient leurs prétentions à la pointe de l'épée. À partir de ce moment, l'Empire romain sera en proie à des coups d'État militaires et à des révoltes - l'un des facteurs cruciaux de son déclin final.