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Dans cette deuxième partie, Bruno Solo nous emmène à l’aube de l’année 52. L’heure de la révolte a sonné au cœur de la Gaule. Vercingétorix chef des Arvernes, orateur hors pair, fin stratège devient le généralissime de l’insurrection gauloise. Il opte pour la politique de la terre brulée. Mais il commet l’erreur d’épargner l’oppidum d’Avaricum que César s’empresse de décimer.Vercingétorix tente alors de rallier tous les peuples gaulois à sa cause et notamment les puissants alliés de Rome : les Eduens. Après l’éclatante victoire de Gergovie, c’est chose faite ! A l’été 52, lors d’un conseil de toutes les Gaules à Bibracte, dans la capitale éduenne, Vercingétorix est confirmé comme chef suprême de la rébellion.Corent, Alesia, Avaricum ou Gergovie seront pour certaines des hauts lieux de résistance mais elles sont aussi le siège d’un artisanat d’exception. Les outils, les armes et les bijoux gaulois attestent d’une telle maîtrise que certaines de leurs techniques ancestrales sont toujours utilisées aujourd’hui. Les villes gauloises sont reliées par un vaste réseau de voies rectilignes, reprises plus tard par les Romains. Pour son duel final contre César, Vercingétorix choisit son terrain, un plateau isolé, qui fait figure de forteresse naturelle : Alésia. Au terme d’une lutte acharnée et malgré le secours d’une seconde armée, les Gaulois sont pourtant écraseés par César. Leur chef se rend lors d’une scène mythique. Ainsi prend fin l’indépendance de la Gaule, prélude d’une nouvelle ère pour ce territoire qui deviendra un jour la France